Politique Israël

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a pris la parole à l’ouverture de la conférence annuelle Globes Business, qui se tient mercredi au Centre International de Convention de Jérusalem.

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a pris la parole à l’ouverture de la conférence annuelle Globes Business, qui se tient mercredi au Centre International de Convention de Jérusalem.

Au cours de son allocution liminaire, Netanyahou a rappelé son entrevue mardi avec le président moldave et le rôle que l’héritage de la Shoah doit jouer dans le service d’un dirigeant israélien.

« Hier, j’ai accueilli ici le président moldave », a déclaré Netanyahou, avant de s’embarquer sur le sujet de l’antisémitisme en Europe de l’Est qui a contribué à propulser les débuts du mouvement sioniste moderne.

« Une des choses qui ont motivé les fondateurs d’Israël était le pogrom de Kichinev, » en 1903, dans la capitale moldave, qui faisait alors partie de l’empire russe, « qui confirme ce qu’a dit Herzl. La portée du pogrom n’était pas grande, relativement parlant, mais cela renforçait la nécessité pour le peuple juif de prendre son destin en main. »

« Lors de notre visite à Yad Vashem », a poursuivi Netanyahou, « je lui ai dit que, en tant que premier ministre, ma première responsabilité est d’assurer qu’il n’y a plus d’autres Yad Vashem. La plupart des anciennes nations du monde ont disparu. Il y a une poignée d’anciennes nation comme nous, les chinois, les indiens et les juifs sont les nations et les cultures les plus anciennes ayant survécu. »

« Mais nous avons été exilés de notre pays et les autres nations qui ont été exilées ont disparues – assimilées ou exterminées. Nous sommes le seul cas d’un peuple qui soit retourné sur sa terre, et contre toutes les règles de l’histoire, a établi quelque chose de formidable ici. Ma responsabilité est de veiller à ce que cet état qui a été restauré soit préservé. »