Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

La pandémie de coronavirus, qui a provoqué des épidémies à travers le monde, a probablement son origine dans un laboratoire du Wuhan, en Chine, a déclaré dimanche le secrétaire d’état américain Mike Pompeo.

Dans une interview à ABC, Pompeo a déclaré qu’il y avait « d’énormes preuves » qui soutiennent que le virus COVID-19, qui a infecté plus de 3,45 millions de personnes dans le monde et tué près d’un quart de million de personnes depuis le début des épidémies en 2020, s’est propagé depuis un laboratoire chinois.

« Il y a d’énormes preuves que c’est là que cela a commencé. Nous avons dit depuis le début que ce virus est originaire de Wuhan, en Chine. Nous avons pris beaucoup de peine pour cela depuis le début. Mais je pense que le monde entier peut le voir maintenant. »

Mais le secrétaire d’état a refusé de se demander si le virus avait été intentionnellement libéré, notant à la place que la Chine a un mauvais dossier en matière de précautions de sécurité dans des laboratoires tels que celui opéré à Wuhan.

« Souvenez-vous, la Chine a une histoire d’infecter le monde et elle a une histoire de gestion de laboratoires inferieure aux normes. Ce n’est pas la première fois que le monde est exposé à des virus à la suite de problèmes dans un laboratoire chinois. »

L’affirmation de Pompeo remet en question le récit chinois de l’origine du virus, qui selon Pékin se trouve à l’extrémité ouest du marché humide de Wuhan, où une variété d’animaux sauvages sont vendus pour se nourrir.

Les détracteurs des allégations de la Chine concernant les origines du virus ont noté que le type de chauve-souris qui transportait le nouveau coronavirus vivait à environ 1 700 kilomètres au sud-ouest de Wuhan. Cela a conduit certains à soupçonner que le virus ne provenait pas du marché humide, mais plutôt du centre de contrôle et de prévention des maladies de Wuhan, ou de l’institut de virologie de Wuhan, avec l’ancien laboratoire qui se trouve à quelques centaines de mètres du marché humide.

Samedi, les détails d’un rapport de renseignement de 15 pages rédigé conjointement par des agences de renseignement américaines, britanniques, australiennes, canadiennes et néo-zélandaise ont été dévoilés, notamment des allégations selon lesquelles le gouvernement chinois avait activement travaillé pour cacher l’étendue de la pandémie de coronavirus en décembre et janvier.

La semaine dernière, il a été signalé que le président américain Donald Trump évaluait différentes mesures de rétorsion contre la Chine à la suite de sa prétendue mauvaise gestion de la pandémie de COVID-19 et que des sources proches de la situation étaient d’avis que le président était devenu de plus en plus convaincu que la Chine était à blâmer pour une campagne de désinformation et qu’une rupture politique et économique avec la Chine s’imposait.