Politique Israël

Dans une décision qui pourrait renverser la fragile coalition du Premier ministre Naftali Bennett, le député Nir Orbach (Yamina) a averti qu'il quitterait le gouvernement à moins que son ultimatum à trois volets ne soit respecté.

Orbach a exigé le rétablissement des subventions pour les garderies des enfants des étudiants de yeshiva et a demandé que le Conseil supérieur de planification de Judée-Samarie soit convoqué pour autoriser les projets de nouvelles maisons, quelque chose ne s'est pas produit depuis six mois. 

Il a également exigé que le gouvernement autorise le raccordement des avant-postes de Judée-Samarie au réseau électrique.

La première demande crée un conflit immédiat avec le partenaire de la coalition de Bennett, Avigdor Liberman, qui a annulé les subventions en premier lieu.

Les deuxième et troisième demandes créent des tensions avec les membres de la coalition de gauche de Bennett ainsi qu'avec la communauté internationale, y compris les États-Unis, qui veulent qu'Israël gèle les activités de construction dans les implantations.

L'ultimatum d'Orbach fait suite à la décision du parlementaire Yamina Idit Silman mercredi de démissionner de la coalition, une décision qui l'a fait passer d'une majorité de 61 sièges à la Knesset à une position de 60 sièges au sein du parlement de 120 membres.

Si Orbach devait également démissionner, il laisserait Bennett avec un gouvernement minoritaire de 59.

Techniquement parlant, la coalition de Bennett peut rester intacte avec une coalition de 59 membres, mais cela le laisse vulnérable à une motion de censure qui ferait tomber le gouvernement et enverrait le pays à des élections.