Israël : Défense au Moyen-Orient

Le commandant du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique iraniens (CGRI), Hossein Salami, a félicité cette semaine les Palestiniens pour avoir mené « 165 opérations, dont 50 % en tirant », ajoutant que « les sionistes ont martyrisé deux de nos forces [en Syrie], mais sept d'entre eux ont été tués par des mains invisibles. »

« L'équation » entre Israël et l'Iran est désormais devenue inégale et favorise l'Iran, qui est en train de gagner, a-t-il déclaré dans un discours. La source des données de Salami sur les attaques palestiniennes n'était pas claire. Son discours a été rapporté par l'agence de presse iranienne Tasnim, qui a des liens avec le CGRI.

Le 4 avril, l'Iran a organisé les funérailles de « deux officiers du Corps des gardiens de la révolution islamique tués lors de frappes israéliennes en Syrie la semaine dernière », a rapporté la chaîne de télévision internationale arabe Al Arabiya. À l'époque, le CGRI avait déclaré que « les sionistes essaient de cibler le front de la résistance, mais la résistance deviendra plus forte et plus motivée ».

Salami a déclaré qu'Israël, qu'il appelle le « régime sioniste », avait cherché à « dominer » la région. Mais Israël est désormais confronté à « la décomposition, le chaos et le désordre » qui conduiront au déclin et à l'effondrement, a-t-il déclaré dans son discours. Salami a également déclaré que les États-Unis quitteraient probablement la région, ajoutant que les tensions américano-israéliennes augmentaient.

« Aujourd'hui, le président des États-Unis n'accepte pas le Premier ministre du régime sioniste pour une réunion et a interdit à ses ministres d'entrer aux États-Unis », a-t-il déclaré. Cela semble être une référence aux États-Unis qui ne veulent pas rencontrer les membres d'extrême droite du gouvernement actuel dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahou.

En outre, Salami a fait référence à la récente vague de manifestations anti-réforme judiciaire, affirmant qu'Israël avait fait face à des menaces de roquettes du Liban, de la Syrie et de la bande de Gaza pendant que les troubles se produisaient.

Bien qu'Israël ait des murs et des clôtures avec des systèmes de sécurité, « des mains invisibles ont armé la Cisjordanie, et vous avez des fusils automatiques modernes et des armes automatiques entre les mains des Palestiniens », a-t-il déclaré. Il faisait peut-être référence à la contrebande d'armes vers les Palestiniens.

Au cours de l'année dernière, il y a eu de plus en plus d'affrontements entre Tsahal et des hommes armés palestiniens, principalement à Jénine et Naplouse. L'Iran laisse entendre qu'il aide la « main invisible » de la contrebande d'armes.

Lorsque les Israéliens ont répondu aux récents tirs de roquettes depuis le Liban, la Syrie et Gaza, « ils ont touché les espaces vides », a déclaré Salami. Les pays de la région qui sont des partenaires traditionnels des États-Unis s'en éloignent. Il faisait probablement référence à l'Arabie saoudite.

Salami a également fait référence à la fin de la guerre au Yémen en raison de la réconciliation entre l'Arabie saoudite et l'Iran, soulignant que les États-Unis n'ont pas de véritable place dans la région aujourd'hui, sauf « dans un coin à l'est de l'Euphrate ou dans quelques bases en Irak et dans la région ». Alors que les États-Unis semblent puissants, ils sont « pourris », a-t-il déclaré.

La référence à l'Euphrate fait référence aux bases américaines de Green Village, Omar et Conoco en Syrie, les zones que l'Iran menace fréquemment avec des roquettes et des drones. On pense que les mandataires pro-iraniens ont mené près de 80 attaques contre les forces américaines au cours des deux dernières années.