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![]() L’obsession de Charles Enderlin
Charles Enderlin, correspondant permanent de France 2 à Jérusalem et auteur de ‘’Rêve brisé’’ et ‘’Années perdues’’, va sortir un nouveau livre intitulé « Le grand aveuglement. Israël et l’irrésistible ascension de l’Islam radical » (1).
Lire la quatrième de couverture c’est connaître, par ses mots choisis, brièvement la substance du livre. En la circonstance, la culpabilité d’Israël dans « l’éveil de l’islam radical ». Ce qui n’étonnera, évidemment, que les plus naïfs. Quant à y trouver une quelconque responsabilité ‘’palestinienne’’, arabe ou musulmane dans la poursuite du conflit et/ou le Djihad international, les lecteurs seront priés de chercher ailleurs.
Du soutien des « « gouvernements successifs de Jérusalem » au cheikh Yassine, fondateur du Hamas pouvant être un « antidote à l’OLP », à « l’occupation israélienne, le développement de la colonisation dans les territoires palestiniens et la politique américaine au Proche-Orient », voici bien ouvert l’éventail des accusations à l’encontre de l’état juif en particulier et de l’occident en général. Rien donc de nouveau de la part de celui qui, bien que n’étant pas sur place, fut au faîte du ‘’scoop’’ de « l’assassinat de Mohamed Al-Dura par les Israéliens ».
Litanie claire de la part de celui qui est considéré comme un ‘’grand professionnel’’ par ses pairs, et agencement à charge sans circonstances atténuantes d’une démocratie en lutte existentielle.
En effet, si l’on peut comprendre le soutien des autorités israéliennes à la création d’une association caritative en 1987 en faveur des ‘’Palestiniens’’, soit le Hamas, on doute fort que ce livre amène des preuves d’une collusion d’intérêts entre Israël et celui-ci dès lors qu’il prit le parti de prendre les armes pour libérer Al-Qods et la Palestine de la mer au Jourdain.
De même, en ce qui concerne ‘’l’occupation’’ de la Judée, Samarie et la bande de Gaza, Charles Enderlin omet systématiquement que la guerre de 1967 en a été la cause. De même que le refus de l’Islam radical international de reconnaître « l’entité sioniste » comme état juif est responsable de la poursuite du conflit. Ces deux oublis éternels du correspondant permanent de France 2 dans toutes les ‘’analyses’’ qu’il commet sont caractéristiques de sa vision sur le conflit.
Si l’on imagine d’ici que le livre sera gorgé de ‘’secrets exceptionnels et exclusifs’’ appelant le chaland à acheter le livre -il faut bien nourrir son homme- on est étonné que le « double jeu parfois des services de renseignements et des politiques à Jérusalem, à Tel-Aviv et à Washington » fasse encore recette. Seuls les candides penseront que les gouvernants ne sont pas élus pour faire avancer les intérêts de leurs peuples respectifs et tabler sur différents ‘’jeux’’ à la fois.
On ne peut douter que France 2 fera de la publicité à ce livre. Soyons sûrs que cela sera, tel décrit dans le résumé, dans le seul objectif évident d’inciter les téléspectateurs à méditer sur une « paix juste et durable dans la région ». Mais seulement une fois le peuple israélien corseté dans une délégitimation internationale afin de calmer l’Islam radical.
Gageons que la lecture du livre, dès sa sortie, ne modifiera point l’impression retenue au décryptage de la quatrième de couverture.
Liens :
Victor PEREZ http://victor-perez.blogspot.com/ Juif.org
M.F.A
rav Meir HAZAN
Juif.org
Kountrass
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S'il vous plait plait, répondez moi avec calme et objectivité, sans insultes.Prenrez exemple sur Jacques, c'est un gentelman.
hilda, je te prie de croire que je ne suis pas un imbécile.( le h (ache minuscule) pour te rendre l'insulte)
L'homme "compétant" (con pétant ? ) et "objectif" qui a "une conscience" a commenté une scène jouée en disant que l'enfant était mort, après avoir lui-même coupé les secondes qui suivent, pendant lesquelles l'enfant "mort" relève le coude pour observer le cameraman. Il a par la suite déclaré qu'il avait coupé au montage "l'agonie de l'enfant" car c'était "insoutenable", mais quand un tribunal lui a demandé les images en question, il n'a pas pu les produire puisqu'elles n'existaient pas. Tout cela est connu, prouvé et facilement vérifiable.
@ "Jean_033", qui continues à nous asséner tes balivernes grotesques et insipides :
moi je te prie de croire que tu es vraiment un imbécile.
Explique toi mieux, si tu veux rester sur le sujet, que veux dire "quand il en a marre d´avoir peur", c´est ca un journaliste "competent", un type qui s´inquiéte de déplaire mais ne s´inquiete pas d´une intifada, c´est compétent ca?
Il n´a pas eu peur avec son reportage que des israeliens soient lynchés aux cris de « Vengeance pour le sang de Mohammed Al-Dura! »
Pour plaire aux palos, ca tu peux le dire il est competent.
Tu pretends que Charles Enderlin est un journaliste objectif, un journaliste qui prend en compte la version d´un cameraman arabe, sans rien verifier avant, faut croire que tu n´as rien suivi de (la mise en scene) l´affaire Al Dura.
Les incoherences ne manquent pas:
Dans son nouveau documentaire qui sera diffusé ce mercredi 4 mars 2009, sous le titre : « L'enfant, la mort et la vérité », Mme Schapira présentera les indices qui l’amènent à conclure que Mohammed al Dura n’a été tué, ni par les Israéliens, ni par les Palestiniens, ce qui tendrait à indiquer qu’il est peut-être encore en vie. Avec l´aide de Kurt Kindermann, un des plus grands expert en analyse biométrique du visage, elle a découvert qu’à la place de Mohammed al Dura, c’est un autre enfant qui a été enterré, probablement Rami, son cousin. Le 30 septembre 2000, le cadavre d’un jeune homme a été transporté à l’hôpital de Shifa, vers 10 heures du matin, alors que la fusillade [filmée par France 2] n’a commencé que vers 14 heures.
Source: upjf
http://www.dailymotion.com/video/x49kh_pallywood-part-2_news
Guysen >> Société
Un expert balistique estime «sérieuse» la possibilité d’une «mise en scène» de la «mort» de Mohamed al-Dura
Par Véronique Chemla pour Guysen International News
Mercredi 27 février 2008 à 19:02
« Si Jamal et Mohamed al-Dura ont été atteints par balles [le 30 septembre 2000 dans la bande de Gaza], les tirs ne pouvaient techniquement pas provenir du poste israélien, mais seulement du poste palestinien PITA, ou de tireurs placés dans le même axe. Aucun élément objectif ne nous permet de conclure que l’enfant a été tué et son père blessé dans les conditions qui ressortent du reportage de France 2. Il est donc sérieusement possible qu’il s’agisse d’une mise en scène ». Telles sont les conclusions accablantes du rapport récent de Jean-Claude Schlinger, expert balistique près de la Cour d’appel de Paris. Un rapport cité devant la 11e chambre de cette Cour, le 27 février 2008, par l’appelant Philippe Karsenty, directeur de l’agence de notation des médias Media-Ratings (1). Une étude probante, non contredite par les intimés et qui ruine les allégations de France 2 et de son correspondant en Israël, Charles Enderlin, en accréditant les thèses de Philippe Karsenty. Détails en exclusivité.
Comme disent les enfants, France 2, sa directrice de l’information Arlette Chabot, Charles Enderlin et son cameraman palestinien auteur des images controversées, Talal Abou Rahma (2) ont tout faux.
Réfutant l’assertion originelle de Talal Abou Rahma (2), l’accusation constante de Charles Enderlin visant Tsahal (3), et les on-ne-sait-pas-l’origine-des-tirs d’Arlette Chabot (4), une partie essentielle de la vérité dans l’affaire al-Dura est prouvée grâce au rapport Examen technique et balistique de Jean-Claude Schlinger, expert en armes et munitions hautement qualifié : expert près de la Cour d’appel de Paris et agréé par la Cour de cassation.
Me Patrick Maisonneuve, un des deux avocats de Philippe Karsenty, a demandé que, dans le respect du contradictoire, cet expert témoin soit cité afin qu’il réponde aux questions de la Cour et des avocats et que son rapport soit discuté.
Mes Bénédicte Amblard et Francis Szpiner, avocats de France 2 et de son correspondant en Israël Charles Enderlin, ne veulaient pas cette comparution. Me Francis Szpiner a insisté sur « la nullité totale de ce rapport qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Des gens, postérieurement aux affirmations de M. Karsenty, viennent confirmer ce qu’il a dit… » Il a relevé les guillemets pour désigner la mort de Mohamed al-Dura et les blessures de Jamal al-Dura. « On n’a pas d’a priori », persiflait-il.
Pourtant la défense des parties civiles a volontiers cité des témoignages censés prouver l’animosité de Philippe Karsenty à l’égard de Charles Enderlin et qui sont postérieurs aux déclarations du prévenu…
Et si, dans sa plaidoirie, Me Francis Szpiner a ironisé sur l’expression « possibilité sérieuse », il ne tenait qu’à lui d’interroger cet expert pour en connaître l’exacte signification.
Suivant l’avis de l’avocat général, Antoine Bartoli, qui ne voyait « aucun intérêt à entendre cet expert, compte tenu de la communication de son rapport », la Cour a rejeté la demande d’audition de ce témoin.
Des simulations
La mission confiée par Philippe Karsenty à cet expert : « déterminer si la « mort » de l’enfant Mohamed [al-Dura] et les « blessures » subies par son père Jamal ont pu techniquement se produire dans les conditions indiquées dans le reportage de France 2 ».
Etayé de figures, de photos, d’images et de cartes, ce rapport en date du 19 février 2008 comprend 90 pages. Il résulte de l’étude des images de France 2, d'agences de presse et de médias - Associated Press, Reuters, BBC - disponibles « dans les mois ayant suivi l’incident du 30 septembre 2000 ». L’expert a aussi « effectué des recherches concernant les armes utilisées à l’époque des faits et effectué des essais de tir ».
Séquence après séquence, il dissèque les images du reportage de France 2 d’une durée de 57 secondes, et il décrit le contexte général en se fondant sur des cartes et des images.
En un style direct, clair et simple, par un raisonnement empreint de savoir technique, de logique et de bon sens, il liste les invraisemblances : simulation de blessures par plusieurs Palestiniens emportés par des ambulances, absence de sang sur les vêtements des al-Dura, sur le mur derrière eux et sur le sol, chiffon rouge déplacé par le petit Mohamed al-Dura censé avoir été blessé mortellement afin de visualiser une blessure sanglante, etc.
L’expert est surpris que « seul le reporter de France 2 a filmé l’épisode de la « mort » de l’enfant, alors que de nombreux autres cameramen étaient présents sur les lieux. Il est difficile de comprendre pourquoi, en pleine action, le caméraman de l’agence Reuters et un journaliste viennent se placer juste à côté de l’enfant. En effet, si les Israéliens tirent effectivement à ce moment-là, les deux reporteurs ne sont pas protégés par le baril et risquent donc d’être atteints à tout moment ».
L’auteur de cette étude présente les armes pouvant avoir été utilisées par les protagonistes : fusils d’assaut américains de type M 16 ou l’un de ses dérivés pour les soldats israéliens et fusils d’assaut de type Kalashnikov pour les tireurs palestiniens.
Au fil du reportage de France 2, il recense les traces sur le mur derrière les al-Dura pouvant être des impacts de projectiles. Il analyse leur origine et les angles de tir possibles : en oblique à partir du poste israélien (angle de tirs de 35° par rapport au mur), perpendiculairement à partir de la position palestinienne (angle de 90° par rapport au mur).
Après avoir procédé à des essais balistiques sur des parpaings comparables à ceux qui constituent ce mur, il exonère Tsahal de la responsabilité des impacts de projectiles sur ce mur, et en impute la responsabilité aux Palestiniens.
Cinglant, il conclut : « Aucun élément objectif ne nous permet de conclure que l’enfant a été tué et son père blessé dans les conditions qui ressortent du reportage de France 2. Il est sérieusement possible qu’il s’agisse d’une mise en scène ». Au vu des solides arguments précédents, cette possibilité sérieuse est un euphémisme.
Telle est aussi la conclusion de Philippe Karsenty condamné en 2006, en première instance (5), pour diffamation à l’égard de France 2 et de son correspondant en Israël, Charles Enderlin, pour avoir évoqué des « scènes jouées », un « faux reportage » et une « imposture médiatique ».
EXTRAITS DU RAPPORT DE L’EXPERT EN BALISTIQUE (6)
LE CONTEXTE GENERAL
« Des manifestants, en grande majorité des jeunes gens et des enfants, jettent des pierres sur le poste israélien. L’ambiance générale est bon enfant, des gens se promènent tranquillement et des véhicules circulent sur la route de Gaza. Des jeunes et un homme près d’une jeep semblent blessés, mais il s’agit de simulations, dans plusieurs cas identifiés ».
LE REPORTAGE DE FRANCE 2
« Selon le plan qui semble à l’échelle, le mirador israélien est situé à environ 80 mètres et le cameraman de France 2 à une dizaine de mètres du père et de l’enfant.
Un coup de feu atteint le mur, au-dessus de Jamal et de Mohammed [al-Dura]. Au total, huit impacts sont présents sur ce mur, après que le fils [al-Dura] soit allongé et immobile, et un impact non traversant sur le baril. La séquence correspondant [à] l’instant [où] Mohamed a été éventuellement blessé est floue. De nombreux éléments sont de nature à mettre en doute que le père et le fils ont été atteints par des projectiles. Selon les déclarations, Mohamed a été blessé au genou droit et au ventre, alors qu’aucune trace d’impact ou de sang n’est visible sur ses vêtements. Bien que Talal Abou Rahma déclare que l’enfant a saigné pendant dix à quinze minutes, aucune trace de sang n’est visible sur le sol.
Jamal aurait été touché au bras droit, au ventre et aux membres inférieurs, alors qu’aucune trace d’impact ou de sang n’est visible sur ses vêtements. De plus, l’emplacement des « blessures » était masqué soit par le baril, soit par le corps de son fils, qui étaient en écran entre les tireurs et lui. Il n’a donc pas pu être atteint dans les conditions décrites par France 2.
Talal Abou Rahma déclare que des tirs ont été dirigés sur Jamal et Mohamed al-Dura pendant au minimum quarante minutes. Si tel avait été le cas, et en supposant qu’un seul tireur ait concentré ses coups de feu dans leur direction pendant tout ce temps, ce n’est pas huit impacts qui auraient été constatés sur le mur, mais au minimum deux mille ».
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L’ORIGINE DES TRACES SUR LE MUR POUVANT ETRE DES IMPACTS DE PROJECTILES
« De nombreux coups de feu sont audibles tout au long des reportages, sans qu’il soit possible d’en définir l’origine. Plusieurs palestiniens sont filmés alors qu’ils tirent, certains même en l’air. Par contre, aucun tir provenant du mirador israélien n’est visible pendant toute la séquence.
Le poste de police israélien est situé à quatre-vingts mètres de l’endroit où Jamal et Mohamed al-Dura sont réfugiés. En fonction du plan qui nous a été fourni, l’angle de tir est de l’ordre de 36° par rapport au mur situé derrière eux. Dans cette situation, le père et l’enfant n’ont pas pu être atteints par les Israéliens. Il est incontestable qu’au moins un projectile a touché le mur devant lequel se trouvaient le père et le fils, puisque ce tir est visible sur le film de France 2. Cependant, ce tir correspond à un coup de feu tiré perpendiculairement au mur et ne peut provenir que du poste palestinien « Pita », ou de tireurs isolés situés dans le même axe que ce dernier.
Les autres impacts sur le mur peuvent provenir de tirs effectués alors que Jamal et Mohamed al-Dura ne se trouvaient pas derrière le baril, puisque les coups de feu n’ont pas été filmés.
Les armes utilisées sont des fusils d’assaut, capables de tirer par rafales et dont la cadence de tir est de six cents à huit cents coups à la minute.
En supposant même qu’un seul tireur ait tiré 50 coups à la minute, le nombre de coups de feu sur une durée de 40 minutes aurait été de DEUX MILLE, alors que huit impacts seulement sont visibles sur le mur et un sur le baril. Il est donc impossible que des tirs, concentrés sur la zone où se trouvaient Jamal et Mohamed al-Dura pendant plusieurs dizaines de minutes, comme le déclare le cameraman de France 2, aient pu provoquer si peu d’impacts sur le mur devant lequel ils se trouvaient.
Les impacts produits par l’utilisation des deux armes Colt M 16 et Kalashnikov sont de forme pratiquement circulaire dans le cas des essais réalisés perpendiculairement au plan de la cible et ils sont de forme ovalaire à grand axe horizontal lorsque les tirs sont effectués selon un angle de 35° par rapport à la cible.
Les orifices relevés dans le mur devant lequel se trouvaient Jamal et Mohamed al-Dura sont soit de forme circulaire, soit de forme ovalaire à grand axe vertical, ce qui correspond à des coups de feu tirés soit perpendiculairement au plan de la cible, soit plus ou moins de haut en bas ou de bas en haut. Ces traces sont incompatibles avec des tirs pouvant provenir de droite à gauche ou de gauche à droite ».
LES « BLESSURES » DES AL-DURA
« Après sa blessure, l’enfant s’allonge sur les genoux de son père. Sa main droite couvre son visage. Deux mouvements sont nettement visibles sur le document de la BBC couvrant les dix secondes postérieures à la « mort » annoncée par France 2.
Il soulève la main, lève le bras et regarde en direction de la caméra, ce qui prouve qu’il n’est pas mort. Il soulève également sa jambe droite, ce qui est impossible s’il a été atteint au genou, mais également s’il a été touché gravement au ventre.
Une blessure par arme de guerre à l’abdomen, produit une importante hémorragie, et par conséquent, un épanchement sanguin conséquent et immédiat…Si la blessure au ventre avait été transfixiante comme le déclare un médecin, des projections de sang et de chair seraient visibles sur le mur, ce qui n’apparaît pas sur les photographies de la BBC couvrant les dix secondes qui suivent le reportage de France.
La présence d’un cameraman de l’agence Reuters et d’un autre journaliste aux côtés de Mohamed est inexplicable, car ces deux reporters ne sont pas couverts par le baril et peuvent donc être blessés ou tués à tout moment.
Les images de Jamal al-Dura prises à l’hôpital montrent des bandages au bras et à l’avant-bras droit, au côté droit de l’abdomen, à la cuisse droite ainsi qu’aux deux jambes. Compte tenu de la position que la victime occupait, il n’a pas pu être touché en tous ces points du corps lorsqu’il se trouvait derrière le baril, d’autant plus que son corps était partiellement masqué par celui de son fils. Par conséquent, si ces blessures sont réelles, elles n’ont pas pu se produire dans les circonstances relatées par France 2. Dans l’hypothèse où les coups de feu proviennent du poste israélien, et en tenant compte de l’angle de tir possible, seuls les membres inférieurs pouvaient éventuellement être atteints, car les autres parties du corps étaient abritées derrière le baril, qui, par ailleurs, ne présente pas de trace d’impact conforme aux blessures.
Si les tirs ont été effectués depuis le poste palestinien « Pita » qui se trouve face au mur devant lequel sont réfugiés Jamal et Mohamed al-Dura, ou par des militaires situés dans le même axe, aucun obstacle ne s’oppose entre les tireurs et les victimes. [Celles-ci] peuvent donc effectivement être atteintes facilement par des militaires entraînés. Notons que le photographe Talal Abou Rhama a déclaré que les tirs venaient de DERRIERE LUI, ce qui correspond à la position palestinienne, alors que le poste israélien se trouve très nettement sur sa droite et légèrement en arrière de lui.
Si Mohamed et Jamal al-Dura, à l’abri derrière le baril, ne pouvaient pas être atteints par les Israéliens, ils n’auraient pu être touchés que par des tirs provenant du poste « Pita » tenu par les Palestiniens, ou par des militaires placés dans le même axe.
Il est incontestable qu’au moins un projectile a touché le mur devant lequel se trouvaient le père et le fils, puisque ce tir est visible sur le film de France 2. Cependant, ce tir correspond à un coup de feu tiré perpendiculairement au mur et ne peut provenir que du poste palestinien « Pita », ou de tireurs isolés situés dans le même axe que ce dernier.
Les autres impacts sur le mur peuvent provenir de tirs effectués alors que Jamal et Mohamed al-Dura ne se trouvaient pas derrière le baril, puisque les coups de feu n’ont pas été filmés.
Aucun élément objectif ne nous permet de conclure que l’enfant a été tué et son père blessé dans les conditions qui ressortent du reportage de France 2. Il est sérieusement possible qu’il s’agisse d’une mise en scène ».
Photos et cartes : © DR
Légendes des photos de haut en bas :
Image de Mohamed al-Dura, levant le coude et regardant la caméra, après que Charles Enderlin l’a déclaré mort sur les images précédentes.
Image de Mohamed al-Dura déclaré mort par Charles Enderlin.
Un cycliste passe paisiblement.
Jamal al-Dura hospitalisé, avec des pansements ou plâtres aux deux jambes et au bras droit.
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(1) - www.m-r.fr. Cette agence publie l'intégralité du rapport à http://www.m-r.fr/balistique.pdf
(2) - Talal Abu Rahma a affirmé sous serment le 3 octobre 2000 : « L’enfant a été tué intentionnellement et de sang-froid par l’armée israélienne » . Il s’est rétracté le 30 septembre 2002.
(3) - Dans son reportage au JT de France 2 du 30 septembre 2000, Charles Enderlin disait en voix off : « Près de l’implantation de Netzarim (bande de Gaza)… Jamal et son fils Mohamed (12 ans) sont la cible des tirs venus des positions israéliennes. Son père tente de le protéger... Une nouvelle rafale. Mohamed est mort et son père gravement blessé ».
(4) - Le 18 novembre 2004, embarrassée par l’affaire al-Dura, France 2 organisait une conférence de presse pour expliquer sa position. Arlette Chabot assénait qu’on ignorait l’origine des tirs incriminés. En décembre 2004, elle indiquait sur Radio J qu’on ne pouvait pas dire à 100% d’où venaient ces tirs.
(5) - Véronique Chemla, La justice française se prononcera sur les images controversées de la mort de Mohamed al-Dura, 19 septembre 2006, à http://www.guysen.com/articles.php?sid=5049
(6) Ce rapport est publié intégralement à http://www.m-r.fr/balistique.pdf
Article modifié le 29 février 2009 à 14h30
Toit ça en réponse de ton - homme " compétant et objectif " !!!
Une seule raison suffira, c´est quand tu veux!
Mais je espère quand même que ça fait réfléchir cet Jean , si non au moins clouer le bec avec son prosternation devant une crapule comme cet Enderlin ! Depuis des mois tout le monde est au courant de cette machination de un journaliste" de me... ! Mais rien de surprenant , cet Jean vient pour provoquer et disparâit aussi vite - juste au prochain fois !
Laila Tov , les hommes !!!!!