Au bout d’un moment, la bande ethnique et sa copine se sont rendu compte qu’une autre bande ethnique, constituée d’une dizaine de collégiens, les suivait. Après un tir groupé de boules de neige, des insultes antisémites ont fusé, accompagnées d’avertissements du genre « Tu vas payer pour ce que font les Israéliens à Gaza ». La bande ethnique constituée d’une collégienne ethniquement significative a ensuite été projetée à terre, puis frappée à coups de pied, ses agresseurs brisant ses lunettes.

 

La bande ethnique constituée d’une collégienne a pu rejoindre avec son amie le domicile familial et tout raconter à ses parents, lesquels ont eu la réaction communautariste de porter plainte au commissariat. Elle devait être examinée aujourd’hui par un médecin. « Ce soir, elle n’arrive toujours pas à parler tellement elle pleure », confiait un proche le lendemain des échauffourées.

 

Les pleurs de cette bande ethnique sont sans doute à mettre sur le compte d’une « sensibilité particulière de la communauté juive à ce sujet », comme dirait quelqu’un. Ce quelqu’un ferait sans doute remarquer qu’il existe des extrémistes des deux côtés. C’est peut-être ce qu’il faudrait expliquer à celle des deux bandes ethniques qui s’est retrouvée par terre et blessée, histoire qu’elle ne se prenne pas pour une victime.  

Adaptation dans le style politiquement correct d'un compte-rendu publié par LeParisien.fr, édition du 7 janvier 2009 disponible à l’adresse http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/agression-antisemite-d-une-collegienne-07-01-2009-364494.php et que voici :

« Une adolescente de 14 ans, scolarisée en classe de troisième au collège Léon-Blum de Villiers-le-Bel, a été agressée lundi après-midi à la sortie de son établissement parce qu’elle est juive.
Une agression antisémite commise par une dizaine de collégiens qui ont pris la guerre au Proche-Orient pour prétexte.

La victime, qu’ils côtoient pourtant sans problème particulier depuis plusieurs années, a été légèrement blessée.
A l’issue de la journée de cours, à 16 h 30, l’adolescente regagnait le domicile familial de la cité du Puits-la-Marlière avec une copine. Toutes les deux se sont rapidement rendu compte, en longeant les champs, qu’elles étaient suivies de près par une dizaine de collégiens qui ont commencé à s’en prendre à elles. D’abord en lançant des boules de neige, un geste qui, ont-elles rapidement compris, n’avait rien d’innocent. Les insultes antisémites ont effectivement fusé, mais aussi des avertissements directement liés au conflit en cours. « Tu vas payer pour ce que font les Israéliens à Gaza », a relevé la victime. « Tu diras à tes frères juifs qu’on ne se laissera pas faire… » D’une balayette, la collégienne a ensuite été projetée à terre, puis frappée à coups de pied, ses agresseurs brisant ses lunettes.

« Elle n’arrive toujours pas à parler tellement elle pleure »

La collégienne a pu rejoindre avec son amie le domicile familial et tout raconter à ses parents, qui ont porté plainte hier après-midi au commissariat de Villiers-le-Bel. Elle devait être examinée aujourd’hui par un médecin des UMJ (unité médico-judiciaire) afin de déterminer son préjudice. Hier, c’est une famille sous le choc qui décrivait une collégienne se recroquevillant et cachant son visage derrière ses bras comme pour parer les coups. « Ce soir (NDLR : hier), elle n’arrive toujours pas à parler tellement elle pleure », confie un proche. Des amis de confession musulmane sont tout aussi consternés. « Ce n’est pas dans nos coutumes, martèle un homme. Il y a des manières d’être solidaires avec d’autres peuples. Mais cela, on ne l’accepte pas. Nous ne sommes pas en France pour faire la guerre ! Il faut dénoncer ce qui s’est produit. »