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Politique IsraëlBennett : "j'en ai rien à faire d'Abou Mazen"Le président de Bayit Yéhoudi, Naftali Bennett, a fait mercredi des critiques acerbes sur l'accord entre le premier ministre Benyamin Netanyahou et la présidente d'Hatnoua, Tzipi Livni, un accord qui stipule qu'elle sera à la tête des futures négociations avec l'autorité palestinienne. Prenant la parole devant les membres de son parti, Bennett a parlé des positions de Livni, en disant : "allons-nous faire un Israël plus fort ou mettre les négociations dans les mains de la personne qui a suggéré de diviser Jérusalem ?" Suite à la lenteur des négociations de coalition, Bennett a ajouté que "ce ne serait pas une catastrophe si nous ne rejoignons pas le gouvernement." Bennett a divulgué sa propre approche des négociations possibles avec les président de l'AP, Mahmoud Abbas : "je n'en ai rien à faire des propos d'Abou Mazen, je ne suis pas intéressé par le renforcer, je me soucie du peuple d'Israël, les jeunes, les pauvres, les laïcs. Pas Abou Mazen, Abou Ali ou Abou je ne sais quoi… qui négocieront avec Tzipi Livni. Ils ne sont pas intéressants." Bennett a également souligné son ordre de priorité des questions nationales sur les questions internationales, parlant des luttes sociales de 2011 : "des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues. Pourquoi l'ont-ils fait ? En raison d'Abou Mazen ? Est-ce ce que nous voulons ? Quatre ans d'obsession supplémentaire a son sujet ? Ce qui nous préoccupe est Ofakim, Sdérot, Nétivot." Il a également abordé la question du recrutement des 'haredim dans l'armée, en notant que "nous sommes sur le point de passer à côté de l'opportunité d'intégrer les 'haredim dans la société israélienne. Ils appellent cela la "part égale de la charge", mais je préfère m'y référer comme l'ouverture des portes qui enferment le public 'haredi. Je dis ces choses par amour pour le public 'haredi, qui est volontairement condamné à la pauvreté et aux privations." "Nous croyons que faire tomber les murs entre les 'haredim et la société israélienne est extrêmement important. Nous ne coopérerons pas à faire du mal à la Torah. Pourtant, c'est sans précédent dans l'histoire du peuple juif que l'ensemble de la population encourage ses fils, de l'âge de 3 ans à 80 ans, d'étudier et de ne pas travailler." "Nous voulons être des partenaires d'un gouvernement qui démêlera ce nœud et initiera un changement au profit de la société 'haredi," a dit le président de Bayit Yéhoudi. Articles connexes
56 commentaires
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Qui dis mieux ??......
Sa vraie place serait a doha,dans le somptueux palais édifié .... a nos frais !
Je ne pense pas que ,cette femme terminera le mandat.
La capacité de Livni à trouver un accord de paix avec l'autorité palestinienne sera également entravée par l'insistance de Netanyahou que tout accord doit être voté et approuvé à la fois par la Knesset et le cabinet ministériel. "
Je crois qu'il faut faire attention et bien regarder l'accord conclu avant de se livrer, comme le fait Johanan ci-dessus, à des comparaisons qui paraissent outrées.
Mme Tzipi Livni dispose ( d'ailleurs, jusqu'à quel point peut-on dire qu'elle en dispose ? Et jusqu'où serait-elle suivie si, 'has veshalom, elle choisissait la voie de la trahison ? ) de sept sièges plus le sien sur120 MK. Est-ce que ça lui donne le pouvoir d'imposer sa politique en matière de relations avec les Arabes ? - On peut en douter.
" Bibi " pourrait-il faire aux Israéliens le coup fait aux Pieds-Noirs par la Grande Zohra ? ... - Si l'on examine les quatre années précédentes, il faut bien convenir que, si l'on met à part les discours ( celui de l'Université Bar Ilan, par exemple, dans lequel Bibi se positionnait sur les positions qui ont été, après tout, celles de tous les gouvernements israéliens depuis les funestes accords d'Oslo ), il n'a, dans les faits, dans la pratique, cédé sur rien d'essentiel, je l'ai très souvent dit ici : ni sur le Golan, ni sur les prétendues " frontières " de 1967 ; ni, malgré le moratoire, sur le principe du droit, pour les Juifs, de construire dans leur pays ; ni sur le soi-disant " retour " des soi-disants " réfugiés " ; ni sur la partition de Jérusalem.
Je ne crois pas qu'il ait quelque raison de céder sur ces points dans les quatre années qui commencent. D'autant que, contrairement à ce que l'on croit fréquemment, l'administration Obama est beaucoup moins qu'en 2009 en situation d'exercer des pressions sur Israël. J'ai dit aussi, ici, à plusieurs reprises, pour quelles raisons selon moi, la principale étant, je crois, que la politique proche et moyen-orientale de Baraq 'Hussein Obama est, pour l'essentiel, en échec : l'Iran marche à pas redoublés vers l'arme nucléaire et ne fait cas des perches que ne cesse de lui tendre Washington que pour gagner des délais supplémentaires. L'élection présidentielle de juin en Iran changera-t-elle cette donne ? - Il y a lieu