Accueil » Info » Société » Les troubles se poursuivent sous la répression en...

Israël : infos Société

Les troubles se poursuivent sous la répression en Libye, à Bahreïn et au Yémen

18 Février 2011 - Juif.org

Les troubles se poursuivent sous la répression en Libye, à Bahreïn et au Yémen - © Juif.org

Les protestations se sont poursuivies en Libye, à Bahreïn et au Yémen vendredi, où les tentatives des gouvernements d’arrêter les manifestations pro-démocratiques dans la violence ont jusqu’ici échoué.

En Libye, vendredi, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de la ville de Benghazi, selon la BBC.

Human Rights Watch a déclaré que 24 personnes avaient été tuées dans des affrontements avec les forces de sécurité libyennes jeudi.

Certaines funérailles de personnes tuées la veille sont censées se tenir vendredi à Benghazi et al-Bayda.

Des témoins dans la ville portuaire du sud du Yémen, Aden, ont déclaré que des manifestants en colère ont mis le feu au bâtiment municipal alors qu’un troisième manifestant était tué au huitième jour des manifestations.

Des centaines de manifestants ont défilé dans la deuxième plus grande ville du pays jusqu’aux petites heures du matin en exigeant l’éviction du président, un allié clef des Etats-Unis dans la lutte contre al-Qaida.

Un appel relayé par Facebook et Twitter exhorte les yéménites à se joindre à une série de manifestations dans toutes les villes du pays pour ce qu’ils appellent une « journée de colère ».

Les manifestants exigent la démission du président Ali Abdullah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.

A Taiz, deuxième plus grande ville du Yémen, des milliers de partisans du gouvernement sont descendus dans les rues vendredi avant les manifestations anti-gouvernementales prévues dans l’après-midi.

Des milliers de personnes présentes lors de funérailles ont appelé à la chute de la monarchie au pouvoir à Bahreïn, les enterrements étant nombreux vendredi suite à une attaque meurtrière de l’armée contre des manifestants pro-réforme dans ce petit état qui est le plus important allié stratégique de l’Occident dans le Golfe.

Les cris contre le roi de Bahreïn et son entourage reflètent une escalade dans les demandes du soulèvement politique qui avait au départ seulement demandé un allègement de la pression de la monarchie sunnite sur les postes gouvernementaux.

L’état d’esprit, cependant, semble avoir tourné vers le mépris du système dirigeant dans son entièreté, suite à l’attaque brutale de jeudi sur un campement de protestation dans la capitale Manama, qui a fait au moins cinq morts et plus de 230 blessés, et a mis la nation en état d’urgence, déployant des militaires dans les coins clés et sur les routes principales.

« Le régime a brisé quelque chose en moi… Tous ces gens qui se réunissent aujourd’hui ont quelque chose de brisé en eux, » a déclaré Ahmed Abu Makki Taki, 27 ans, dont le frère Mahmoud a été tué lors de l’assaut des services de sécurité sur la place Pearl. « Nous demandions jusqu’ici la démission du premier ministre, mais maintenant nous demandons à la famille régnante de partir. »

En dehors d’une mosquée de village, plusieurs milliers de personnes en deuil se sont rassemblés pour enterrer trois hommes tués dans la répression. Le premier corps, recouvert de velours noir, était passé de mains en mains pour être enterré.

Au milieu des rites funéraires chiites, certains chantaient pour le départ du roi Hamad bin Isa Al Khalifa et de toute la dynastie sunnite qui règne depuis plus de deux siècles sur Bahreïn, la première nation du Golfe à subir la pression populaire pour des changements radicaux.

Il n’y avait pas de forces de sécurité près de la mosquée de l’île de Sitra, où vivaient trois des personnes tuées jeudi.

La capitale et d’autres régions restaient sous l’étroite surveillance de la police et de l’armée, qui incluent diverses nationalités de la région en vertu d’une politique du gouvernement de Bahreïn de donner la citoyenneté et un emploi aux sunnites d’autres pays pour essayer de compenser contre les chiites, qui représentent environ 70% de la population.

Articles connexes

Manifestation officielle en Iran contre les leaders de l'opposition - EuroNews
Plus de 50 véhicules blindés pénètrent dans la capitale de Bahreïn - Juif.org
Shimon Pérès: le peuple fera tomber le pouvoir iranien - Guysen Israel News

89 commentaires

◄

le problème Israelo Palestinien est une utopie. Il n'y a virtuellement pas de problème. Il faut remettre la situation des Palestiniens et d'Israël dans l'état avant l'occupation anglaise qui a organisé un partage de la Palestine au profit du Roi de Jordanie, qui en fait comme en droit est le Tenant légitime de l'Arabie, devenue Saoudite depuis la prise du pouvoir par la famille d'Ibn SEOUD, imposé par les Anglais. Le territoire tenu par le Roi de Jordanie est territoire des Palestiniens. Mais en réalité un groupe de palestiniens se sont démarqués de la Jordanie, n'acceptant pas que le pouvoir soit remis au Roi actuel. révoltés de la création de l'état d'Israël par la décision de la société des nations Rendre Israël responsable est une utopie, Il faut avoir le courage de remettre en cause le partage du moyen Orient décidé par les Anglais avec la bénédiction de la France et de toute l'Europe.C'est aussi remettre en cause les accords de Yalta engageant le partage du Monde entre Russes Anglais et Américains.

Envoyé par Johan_003 - le Lundi 21 Février 2011 à 14:21

Sabrina
"Notre 1er problème est la corruption et la pauvreté, ensuite viendra le problème israelo-palestinien"

On peut tj attendre alors?! Rigole

Pourquoi alors ce probleme number one est focalisé médiatiquement sur les palestiniens plutôt que tout autre pays musulmans?
Parce que les musulmans peuvent tres bien vivre sans régler le problème number one à condition qu'en échange leurs dictateurs règlent le number to! Clin d'oeil