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Israël : infos Société

Le CRIF va réagir après la diffusion du documentaire violemment anti-israélien "un Œil sur la Planète" sur France 2

"De très nombreuses personnes nous ont dit leur émotion et leur écœurement à la vue du documentaire de France 2 du 3 octobre 2011: "un Œil sur la Planète". A ma connaissance, jamais une émission TV grand public n'avait suscité une telle réaction. Chacun en fustige le parti prix  violemment anti-israélien. Il va de soi que le CRIF va réagir, aussi bien du côté de France 2 que du côté du CSA", a déclaré le président du CRIF, Richard Prasquier.


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LETTRE OUVERTE AUX GRANDS DE CE MONDE

LETTRE OUVERTE AUX GRANDS DE CE MONDE
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dimanche 9 octobre 2011, par Jérusalem

« Si je t’oublie jamais, Jérusalem, que ma droite me refuse son service ! Que ma langue s’attache à mon palais si je ne me souviens toujours de Toi, si je ne place Jérusalem au sommet de toutes mes joies » (Psaume 137)

Messieurs, permettez-moi de m’inspirer de Boris Vian et de commencer comme suit ma lettre, et ce même si elle n’a pas la tonalité pacifiste de celle du poète :

« Messieurs qu’on nomme Grands, je vous fais une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps » ;

Le mardi 26 septembre, le ministère israélien de l’intérieur a annoncé avoir approuvé la construction de 1100 nouveaux logements, à Ghilo, à Jérusalem.

Il n’en fallait pas plus pour que, comme à l’accoutumée, et à de rares exceptions près, cette décision soit suivie immédiatement d’un concert international de condamnations, toutes aussi virulentes les unes que les autres.

« Israël a répondu 1 100 fois « non » au Quartette pour le Proche-Orient », a déclaré le négociateur palestinien Saëb Erakat.

Robert Serry, le coordinateur spécial de l’ONU, a déclaré que l’État d’Israël, « nuit aux chances de reprises de négociations en vue de régler le conflit par la solution de deux États ».

Si vous, Monsieur David Cameron , vous êtes contenté de demander l’abandon du projet, en revanche, vous, Monsieur Sarkozy, y avez vu une « provocation » , tandis que vous, Monsieur Obama, avez déclaré que les Etats-Unis étaient "profondément déçus". Loin de moi l’idée de vous reprocher, Monsieur le Président, votre prise de position : elle est dans l’air du temps. Nonobstant le fait que les Etats-Unis soient l’allié d’Israël depuis toujours, vous avez tout autant que les autres nations le droit de condamner certaines décisions du gouvernement israélien.

Ce que je vous reproche, Monsieur le Président, c’est de tenir, un peu à la manière de Mahmoud Abbas, des discours fort différents selon que vous vous adressez aux Juifs ou aux non-Juifs.

Qu’il est loin ce 4 juin 2008 où le sénateur de l’Illinois, Barack Obama, soucieux de gagner le vote des électeurs juifs - tout comme celui des Évangélistes chrétiens- déclarait : « Jérusalem restera la capitale d’Israël, et elle doit rester réunifiée », ou encore « La sécurité d’Israël est sacro-sainte. Elle n’est pas négociable » ! Le candidat démocrate avait alors martelé : "Ceux qui menacent Israël nous menacent ».

Et le sénateur, devenu aujourd’hui président de la plus grande puissance au monde, avait alors affirmé qu’il était « opposé à une division de la ville », qu’Israël a des droits légitimes sur Jérusalem.

Bien sûr, dès le lendemain, vous vous êtes empressé de nuancer votre discours, pour ne pas dire de le renier, lors d’une entrevue à CNN.

Et le 15 juin 2009, presque un an jour pour jour après ce discours, vous prononciez un discours tout à fait aux antipodes de celui du sénateur Obama : "Les Israéliens doivent reconnaître [...] que le droit des Palestiniens à exister ne peut être nié. Nous devons en finir avec la colonisation israélienne ».

Mais les Israéliens ne peuvent pas se plaindre de vos volte-face, les Palestiniens ont eu droit à un traitement similaire. En effet, le 23 septembre 2010, vous déclariez à New-York : « Nous pouvons revenir l’année prochaine avec un accord qui amènera un nouvel Etat membre aux Nations Unis, un Etat de Palestine indépendant et souverain, qui vive en paix en Israël », et un an après, en septembre 2011, vous menaciez de mettre votre veto à la création d’un État palestinien.

Alors pourquoi cette levée de boucliers contre la décision de construire du gouvernement israélien ?

Le Premier ministre israélien a répondu en ces termes aux critiques que vous, les Grands de ce monde, lui avez adressées : "Je ne pense pas qu’il y ait quelque chose de nouveau. Nous planifions à Jérusalem, nous construisons à Jérusalem, un point c’est tout, de la même façon que les gouvernements israéliens l’ont fait depuis la fin de la guerre de 1967 » et il a ajouté "Nous construisons dans les quartiers juifs, les Arabes construisent dans les quartiers arabes, c’est comme cela que cela marche dans cette ville".

Vous jugez normal, Messieurs -et c’est normal –que nous puissions construire une maison où bon nous semble, exception faite tout de même pour les Juifs de certains pays arabes qui sont judenrein, comme le sera le prochain État palestinien, si tant est qu’un jour il voie le jour.

Vous jugez normal que les Arabes puissent acheter des terrains privés, ou des terrains appartenant à l’État, à Tel-Aviv, à Jérusalem, à Haïfa ou dans toute autre ville israélienne, pour y construire leur maison.

Et vous jugez normal, Messieurs, que le monde entier crie au scandale quand les Juifs construisent à Jérusalem Est !

Admettons que Ghilo fasse partie des territoires disputés, - et non des territoires occupés, permettez-moi de le préciser- pourquoi les Juifs ne seraient-ils pas autorisés à construire au même titre que les Musulmans ? Parce que cette partie de la ville, si jamais elle devait être restituée aux Palestiniens, deviendrait une zone judenrein ? Et cela ne semble pas vous incommoder, vous qui êtes censés défendre la justice !

Que le futur État palestinien soit judenrein, pourquoi pas ? Mais alors mettons fin à la politique de deux poids deux mesures : pas un Juif en territoire palestinien et pas un Palestinien en territoire juif !

Vous tous, Messieurs qu’on nomme Grands, savez pertinemment que :

1. le quartier israélien de Ghilo est situé à la périphérie sud de Jérusalem-Est, qu’il fait partie de Jérusalem-Ouest, qu’il n’est pas « en terre palestinienne », que « Ghilo n’est pas une colonie sauvage », mais « un quartier qui constitue une partie intégrante du centre de Jérusalem », comme l’a déclaré à l’AFP le porte-parole du Premier ministre Netanyahou.

2. "Dans tous les plans de paix (israélo-palestiniens) mis sur la table depuis 20 ans, Ghilo devait rester une partie de la Jérusalem juive », comme l’affirmé ce haut responsable.

Et permettez-moi de vous dire que, quand bien même Ghilo ferait partie de Jérusalem-Est, le gouvernement israélien s’est engagé à ne jamais accepter que Jérusalem soit divisée. En mars 2010, lors de sa visite à Washington, le Premier ministre israélien avait déclaré : « Le peuple juif a construit Jérusalem il y a 3000 ans et le peuple juif construit Jérusalem aujourd’hui. Jérusalem n’est pas une colonie. C’est notre capitale". Peut-être devrait-il poser comme condition que Jérusalem est non-négociable.

Certes, ce n’est pas le chemin qui mène à la paix, je vous le concède, mais « disons nous la vérité », pour reprendre vos termes, Monsieur Sarkozy, et ne soyons pas dupes : pour que les Palestiniens acceptent de laisser vivre « en paix » les Juifs, il faut que ces derniers quittent le territoire israélien avec autant de facilité qu’ils en ont eu à quitter les pays arabes. N’avez-vous pas constaté que, depuis Oslo, les exigences des Palestiniens vont dans ce sens ? Étape par étape, on y arrive, on prépare l’opinion internationale à l’idée qu’Israël est un État illégitime et qu’il doit disparaître. Et d’ailleurs, je m’interroge sur le bien-fondé d’un accord de paix avec le Fatah quand le Hamas, qui est partie prenante dans le conflit, a juré l’élimination d’Israël.

Vous savez, Messieurs, que même si les Israéliens se pliaient au desiderata des Palestiniens, que même s’ils renonçaient à la totalité de leur patrimoine, ils n’obtiendraient pas la paix pour autant.

Vous savez aussi, Messieurs qu’on nomme Grands, que les Juifs sont chez eux en Israël, qu’ils ne sont pas des « dhimmis » et que jamais ils n’en sortiront.

Vous savez mieux que quiconque ce que représente Jérusalem aux yeux des musulmans, tout comme vous n’ignorez pas ce qu’elle représente aux yeux des juifs.

1. Jérusalem pour les musulmans

- Soulignons d’abord que le nom de Jérusalem n’est pas mentionné une seule fois dans le Coran, que cette ville n’a jamais été un lieu saint pour les musulmans qui se tournent vers La Mecque pour prier. La Mecque n’est pas aux musulmans ce que Jérusalem est aux juifs. Mahomet n’accepta que ses fidèles se tournent vers Jérusalem en faisant leurs prières que l’espace de quelques mois, persuadé qu’il réussirait à obtenir des habitants juifs qu’ils embrassent l’Islam. Devant l’échec de ses tentatives, il leur avait alors interdit de se tourner vers Jérusalem dans leurs prières.

- Certes, les musulmans ont à Jérusalem la mosquée Al-Aqsa : c’est le seul lieu saint musulman qui se trouve en territoire israélien. Mais rappelons qu’elle a été construite bien tardivement, environ trois générations après la mort de Mahomet.

C’est donc dire que Jérusalem ne présente pas grand intérêt pour les Palestiniens. En réalité, il n’existe pas de lien qui rattache les musulmans à Jérusalem. Brutalement, après la victoire des Israéliens en 67, cette ville a commencé à émettre pour les eux un parfum de sainteté.

D’ailleurs si Jérusalem avait été pour eux une ville sainte, ils n’auraient pas profané les lieux saints juifs comme ils l’ont fait entre 48 et 67. Faut-il rappeler que ces lieux étaient dans un état de délabrement indescriptible et qu’il a fallu les restaurer ?

Alors pourquoi cet acharnement des Palestiniens à exiger que la ville soit coupée en deux ?

En fait, ce n’est pas tant la partie Jérusalem-Est que revendiquent les Palestiniens que le droit de retirer cette partie de la ville - toute la ville, devrais-je dire- aux Israéliens. Accepter que des Juifs contrôlent la ville les dérange au plus haut point. Et il est fort à parier que si Jérusalem était restée aux mains des Jordaniens, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, les Palestiniens ne s’acharneraient pas à la réclamer. Il ne la veulent que parce qu’ils savent combien les Juifs y sont attachés, que parce qu’ils veulent leur dénier leurs droits historiques sur cette ville.

2. Jérusalem pour les juifs ( et pour les Juifs)

En revanche, pour les juifs, Jérusalem - Yerushalayim en hébreu- est et restera la ville la plus sainte :
- c’est là que se sont déroulés tous les événements marquants de l’histoire du peuple juif ;
- son nom est mentionné plus de 669 fois dans la Bible ;
- ce fut la capitale de David et de Salomon, puis celle du royaume de Juda ;
- tous les lieux saints juifs y sont concentrés : le Mont du Temple, le Mur des Lamentations, le cimetière du Mont des Oliviers, endroit sacro-saint s’il en est un puisque c’est là que devrait se produire la résurrection des morts ;

Les juifs se tournent vers Jérusalem pour prier et, depuis 3000 ans, dans toutes leurs prières, ils disent : « L’année prochaine à Jérusalem ».

Devrais-je ajouter que c’est pour toutes ces raisons que les Juifs en ont fait la capitale de leur État ? Je ne crois pas utile de vous rappeler la Loi de Jérusalem, adoptée le 13 novembre 1980 par la Knesset, qui proclamait Jérusalem « une et indivisible, capitale d’Israël ».

Sans la guerre de 67 imposée par les pays arabes, jamais les juifs n’auraient eu la moindre chance de récupérer leurs lieux saints et de pouvoir y prier.

Permettez-moi, Messieurs, de rappeler ici que Jérusalem- Est, annexée par la Jordanie en 1949, a été conquise et annexée par Israël durant la guerre des Six jours, et que c’est au prix de pertes énormes, avec des combats au corps-à-corps ou à l’arme blanche contre la Légion arabe pour épargner les Lieux saints, que les Juifs ont pu rentrer- et je dis bien rentrer et non entrer- dans la Ville Sainte. Ils ont réussi enfin à la reprendre aux Jordaniens et non aux Palestiniens, ce peuple créé de toutes pièces après 67.

S’imaginer que l’État d’Israël, sous la pression que vous exercez sur lui, vous les Grands de ce monde, accepterait de s’en départir, ou simplement qu’il cèderait aux Palestiniens la partie est de la ville, c’est se leurrer. Cela signifierait quoi ? Que toutes ces guerres n’auraient pas même permis à Israël d’améliorer sa sécurité ? Que toutes ces pertes en vies humaines se solderaient par l’abandon aux mains des Palestiniens de tous les Lieux saints, sans même que les juifs puissent espérer que leur soit accordé, par ces « vainqueurs » d’un autre type, le droit d’aller y prier ? Comment peut-on être aussi naïf et s’imaginer que les Israéliens plieront bagages ?

Et au nom de quoi serait-ce au vainqueur et non au vaincu à faire des compromis ? Pour que cesse la menace d’une troisième intifada ? Pour que les Israéliens ne soient plus inquiétés par les Palestiniens ?

Non, c’est au vainqueur à demander des dommages et intérêts pour toutes les guerres qui lui ont été imposées, pour avoir dû payer le prix fort pour gagner le droit de vivre !

Et ce d’autant plus que le vainqueur n’a pas voulu cette guerre, qu’elle lui a été imposée par ceux qui voulaient mettre fin à son existence, par ceux qui s’étaient juré de le jeter à la mer !

On sait ce qu’il serait advenu des Juifs si les États arabes avaient remporté la bataille ? Nul besoin d’être Einstein pour le savoir ! Les Juifs auraient été tout simplement jetés à la mer, sans même que qui que ce soit n’intervienne pour empêcher que ne se produise un autre génocide.

Israël est seul, irrémédiablement seul, quoi qu’en disent les medias et même si vous, Monsieur Obama, avez promis d’opposer votre veto à la création d’un État palestinien. Comment les Juifs pourraient-ils affirmer, hors de tout doute, que vous ne ferez pas machine arrière comme l’avait fait le sénateur Obama en 2008 ?

Si seulement, vous, Messieurs qui avez le pouvoir, pouviez faire connaître à tous la vérité, je veux dire la Vérité vraie, la vérité historique et non celle à laquelle on a fait subir toutes les distorsions possibles pour diaboliser Israël, peut-être pourrions-nous alors espérer des lendemains meilleurs.

« C’est pas pour vous fâcher, il faut que je vous dise », ô Messieurs qu’on nomme Grands, qu’il n’y aura pas de paix tant et aussi longtemps que les Palestiniens nieront les liens qui unissent Jérusalem au peuple juif et tant et aussi longtemps qu’Israël sera présenté comme un pays né d’un vol, un pays qui s’est construit au détriment d’un autre et non comme un État pour les Juifs.

Alors, Messieurs, si vous voulez œuvrer pour la paix, de grâce, abandonnez vos préoccupations pragmatiques et commencez par remettre les pendules à l’heure.

Veuillez agréer, Messieurs, l’expression de ma haute considération.

Dora Marrache

Chroniqueuse, Radio-Shalom (Montréal)

Il faut que comme un pays né d’un vol, d’un pays qui s’est construit au détriment d’un autre . Et pour cela, il faudrait enseigner l’histoire et l’histoire du sionisme sans vous soucier du « politically correct »nous arriverions peut-être sinon à la paix, du moins au chemin qui y mène.

Nier le lien des Juifs avec Jérusalem comme le font les Palestiniens ne fera qu’éloigner la possibilité d’une entente. Le malheur c’est que tous ces mensonges ont la vie dure.

Jérusalem a été détruite à 2 reprises, conquise, assiégée..

Si vous pouviez leur faire comprendre qu’Israël ne représente que 0,1% de la superficie , si vous pouviez faire pression auprès des pays arabes riches pour qu’ils aident à trouver une solution et ce d’autant plus qu’ils sont eux-mêmes à l’origine du problème

La ville fut construite il y a 3000 ans par le roi David en tant que capitale de la nation , elle a été toujours appelée la ville Sainte, sacrée et sanctifiée par les Juifs. (Chemouel B chap 5).

Netanyahu : "Jérusalem n’est pas une colonie, c’est notre capitale"

Cette phrase a été prononcée le 23 mars 2010 (source : LEXPRESS.fr)
Envoyé par Judith - le Lundi 10 Octobre 2011 à 01:15
bravo judith,c'est un texte fort,il faudrai le traduire en anglais et l'adressé a tous les chefs d'etats ainsi qu'a obama,c'est possible par l'intermediaire des ambassades ,
j'approuve ce texte et te remercie,
Envoyé par Elie_043 - le Lundi 10 Octobre 2011 à 03:46
ELIE8à'" Mon anglais est trop scolaire depuis le temps que je ne le pratique pas (encore un avantage en Eretz c'est que l'on entend parler beaucoup de langues et que la télévision israélienne est souvent en sous titre en anglais) bref si quelqu'un se propose pour le traduire mais on peut d'ores et déjà le faire suivre à M.Sarkozy et médias, France 2 par exemple!!!!!
Envoyé par Judith - le Lundi 10 Octobre 2011 à 09:25
Nous pourrions peut-être nous adresser à l'auteur via le site qui le met en ligne puisque déjà écrit en anglais et j'ai bien envie d'acheter le livre Christopher Cald­well, soit en anglais Re­flections on the Revo­lution in Europe ou sa traduction française . Une révolution sous nos yeux.de l'Eruope ....
Envoyé par Judith - le Lundi 10 Octobre 2011 à 09:30
La " revolution " arabe :

Près de trois cents salafistes ont voulu incendier hier le siège de la télévision privée Nessma à Tunis après la diffusion vendredi de Persepolis. Ce film d'animation franco-iranien de Marjane Satrapi décrit le régime iranien de Khomeiny à travers les yeux d'une petite fille.

Ce long-métrage était aussitôt suivi d'un débat sur l'intégrisme religieux.

Aussitôt après la diffusion du film, le président de la chaîne, Nessma Nebil Karoui, avait reçu des menaces de mort. Des appels auraient même été lancés sur Facebook pour brûler Nessma et tuer les journalistes. Les forces de l'ordre ont dû intervenir pour disperser les assaillants, et il aurait été procédé à une centaine d'arrestations.

« Nous sommes habitués aux menaces mais ce qui est grave c'est que cette fois-ci, ils sont passés aux actes. Nessma est la chaîne moderniste du Maghreb, on ne se laissera pas intimider et nous continuerons à diffuser les films qu'on veut. On n'a pas chassé une dictature pour revenir à une autre », a déclaré Nessma Nebil Karoui. La diffusion de Persepolis en arabe dialectal tunisien était une première en Tunisie.



La Dépêche.fr

Envoyé par Sonia_004 - le Lundi 10 Octobre 2011 à 10:56
MOSCHE D'ASHQUELON je viens de metrte sur mon blog ton magnifique playdoyer
J'ai essayé de mettre en valeur et faire ressortir, ce que je pense, des paroles les plus fortes;dis moi si la présentation que j'en ai faite te convient sinon je la modifierai
je te rappelle le blog (je ne sais si tu es inscrit) http://israel-de-tout-mon-coeur.overblog.com
Envoyé par Judith - le Lundi 10 Octobre 2011 à 11:11
Bonjour, Judith ; bonjour, Mosche. Je viens de lire ce que Judith appelle avec raison le " magnifique plaidoyer " de Mosche. Et, pour ma part, je trouve la présentation qu'elle en fait sur son excellent blog tout à fait positive de par la mise en valeur typographique des points et des phrases essentiels - mise en valeur typographique qui n'est guère possible sur " Juif.org " . Merci, Judith ( et, derechef, merci, Mosche ).
Envoyé par Edmond_002 - le Lundi 10 Octobre 2011 à 12:42
Merci Edmond pour ton appréciation. J'essaie en effet de toujours faire ressortir sur mon blog les points qui me semblent essentiels (mais il y en a tant!) pour ceux qui liraient en diagonale et il faut dire que les articles que j'écris sont souvent longs mais je suis hélas limitée car je ne peux mettre en forme comme sur mon bouquin
Je viens de mettre deux nouveaux articles: l'un sur TOUS les articles de la charte de l'OLP et un autre de réflexions à la lecture de discours et phrases écrites par les leaders arabes palestiniens. A mon humble avis: plus qu'instructifs et à lire (ce n'est pas parce que c'est moi... Clin d'oeil
Puis je vous demander de ne pas hésiter à faire de commentaires sur le blog (car ils seront visibles par ceux qui lisent et cela peut influencer les lecteurs à réfléchir s'ils voient que nous sommes nombreux à penser pareil
je m'arrête un peu. Ce travail m'a pris la matinée et j'ai faim depuis un moment mais quand j'écris pour la défense de mon peuple, je ne vois pas le temps passer, je n'arrêterais pas! mais j'aimerais mettre quelques articles des des livres scolaires palestiniens. Vous verrez c'est ...EDIFIANT!
Envoyé par Judith - le Lundi 10 Octobre 2011 à 14:00
" A mon humble avis: plus qu'instructifs et à lire (ce n'est pas parce que c'est moi... ".

Je dirais : pas qu'à ton avis. Tout ce que tu publies en ce moment sur ton blog a, je trouve, le même type de valeur que le plaidoyer de Mosche : cela constitue un ensemble de références précises et, de ce fait, indispensables. Merci de ce (certainement gros ) travail.
Envoyé par Edmond_002 - le Lundi 10 Octobre 2011 à 14:09

La solution à deux Etats : Israël et la Palestine trans-jordanienne (info # 010910/11)
Analyse
dimanche, 09 octobre 2011


Par Guy Millière




J’ai toujours pensé qu’il ne saurait y avoir de création d’un Etat palestinien en Judée-Samarie : d’une part parce que l’Autorité Palestinienne est une entité créée et gouvernée par des gens qui n’ont aucune intention de faire la paix avec Israël, et qui dissémine, plus que jamais, antisémitisme, apologie du terrorisme et intentions génocidaires.



D’autre part, parce que je sais comment la notion de peuple palestinien a été inventée (je publie bientôt un livre en France, basé sur un pamphlet de mon ami David Horowitz, qui portera précisément ce titre : Comment le peuple palestinien fut inventé), et, en troisième lieu, parce qu’un Etat arabe palestinien existe déjà, et s’appelle la Jordanie.


Le Quartette, composé de l’ONU (anti-israélienne), de l’Europe (anti-israélienne), de la Russie (anti-israélienne), et des Etats Unis sous l’administration Obama (anti-israélienne), fait le forcing, en ce moment, pour relancer des négociations. Mais ces négociations n’auront pas lieu ou ne mèneront à rien, parce qu’il est vraisemblable que, dans quatorze mois, l’administration Obama fera ses bagages ; il serait donc judicieux d’envisager une alternative. Celle-ci pourrait être simple. J’expose ici ma vision des choses.


Les accords d’Oslo sont morts depuis longtemps : disons, qu’avec la demande de reconnaissance d’un Etat palestinien présentée par Mahmoud Abbas à l’ONU, ils sont morts officiellement. Le gouvernement israélien devra trouver le moment opportun pour le dire. Le jour où il devra adresser des félicitations au prochain Président des Etats-Unis, en novembre 2012, (car je pense qu’il y aura un nouveau Président des Etats-Unis à partir de novembre 2012) me semblerait un moment opportun.


La Commission des Affaires Etrangères de la Chambre des représentants aux Etats-Unis, qui vient déjà de retirer deux cent millions de dollars d’aide à l’Autorité Palestinienne [puis de les débloquer, à la demande de la maison Blanche. Ndlr.], a, sur sa table, une proposition de loi coupant totalement l’aide américaine à l’Autorité Palestinienne, ainsi qu’une autre, proposant de réduire la contribution des Etats-Unis aux Nations Unies, visant la cessation du financement de l’UNWRA (l’Agence des Nations Unies pour le Secours et l’Action en faveur des Réfugiés Palestiniens).



Ces propositions, très sensées, pourront devenir effectives en fin d’année prochaine ou au début de l’année suivante avec le changement d’administration qui s’opèrera sans doute.


Le gouvernement israélien pourrait alors couper les ponts avec l’Autorité Palestinienne.


L’ONU, le cas échéant, ne fera rien, car le veto américain l’empêchera de faire quoi que ce soit.


L’Europe ne fera rien, sinon des gesticulations : un continent au bord de la banqueroute financière ne peut pas grand-chose. Hormis installer des islamistes au pouvoir à Tripoli peut-être ?


Le moment serait venu, dans ces conditions, de déclarer que la loi israélienne s’applique aux terres de Judée-Samarie non occupées par l’Autorité Palestinienne.


Quand celle-ci tombera, car elle tombera tôt ou tard, quitte à ce qu’il faille la pousser un peu pour cela (elle vit sous perfusion, et, sans soutien financier américain, sans liens avec Israël, la perfusion sera très amoindrie), la question des populations arabes de Judée-Samarie devra se trouver posée. Il faudra alors rappeler ce que j’écrivais plus haut, et que le gouvernement israélien disait lui-même avant les accords d’Oslo : un Etat arabe palestinien existe déjà, la Jordanie.


Il faudra rappeler que plus des trois quarts de la population de Jordanie est composée d’Arabes palestiniens, et que l’anomalie réside en cela que le pays est gouverné par une monarchie d’importation, venue de l’Arabie aujourd’hui Saoudite.


Il faudra rappeler, qu’avant 1967, les Arabes palestiniens vivant en Judée-Samarie, puisqu’à l’époque la Judée-Samarie était annexée par la Jordanie, étaient sous souveraineté jordanienne. Il faudra dire que ces gens doivent détenir la nationalité jordanienne, et doivent être traités à égalité de droits avec tous les Jordaniens, à l’instar des Palestiniens de Jordanie, qui possèdent encore, pour nombre d’entre eux, le statut de réfugiés.


Des gens de nationalité jordanienne pourraient avoir le statut de résidents en Israël et jouir, hormis le droit de vote, des mêmes droits que les habitants d’Israël, pour peu qu’ils ne se livrent pas à des activités criminelles, sans quoi ils devront être expulsés.


Le roi de Jordanie protestera, refusera, mais il n’est pas en position de protester ni de refuser longtemps : deux issues seraient envisageables, soit lui demander de cesser de se conduire de manière arbitraire et de sortir du mensonge, et, en ce cas, garantir sa position sur le trône, ou le laisser chuter, ce qui, dans le contexte du Proche-Orient tel qu’il évolue, peut survenir aisément.



La solution discutée par Guy Millière



Il n’y aura pas, je pense, si les choses devaient se passer ainsi, de guerre régionale : l’Egypte est à bout de souffle et ne survit que grâce à la perfusion américaine. La Turquie vocifère, mais se trouve dans une situation économique plus houleuse qu’il n’y paraît. La Syrie est aux abois. Les mollahs d’Iran veulent une position d’hégémonie, et non finir en cendres. Le retour probable d’un président digne de ce nom à la Maison Blanche calmera bien des ardeurs bellicistes chez les ennemis d’Israël.


On me dira, je sais, que ma vision des choses est provocante et irréaliste. Cette solution à deux Etats, l’un du côté est du Jourdain, l’Etat palestinien, créé sur les trois quarts des terres du Mandat britannique sur la Palestine, appelés aujourd’hui Jordanie, et l’Etat d’Israël, sur la rive ouest du Jourdain, jusqu’à la Méditerranée est, je le soulignerai aussitôt, très sérieusement discutée dans les think tanks conservateurs de Washington aujourd’hui.


Elle est prônée par des intellectuels palestiniens jordaniens en exil, tels Muhdar Zaran, qui écrit pour le Jerusalem Post et le site du Hudson Institute des articles remarquables. Elle rencontre l’adhésion d’un nombre croissant de membres de la Knesset appartenant à la majorité actuelle.


L’un d’entre eux, Arieh Eldad, dirigeant d’un petit parti membre de l’Union Nationale, vient de publier une brochure très complète sur le sujet appelée Two States for Two People on Two Sides of the Jordan (deux Etats pour deux peuples des deux côtés du Jourdain).

Envoyé par Elie_043 - le Lundi 10 Octobre 2011 à 15:03
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Dernière mise à jour, il y a 14 minutes