15 Février 2012 - Juif.org

Une cour d'appel française a acquitté mercredi le docteur Yéhouda David, un israélien, de l'accusation de diffamation contre le père de Mohammed al-Dura, tué en 2000 à Gaza dans des circonstances qui restent troubles.
Le tribunal a accepté l'appel de David d'une décision d'avril 2011, le dégageant de toute culpabilité dans un procès intenté par Jamal al-Dura qui affirmait que David avait rompu la confidentialité médecin-patient, et qu'il l'avait calomnié dans une interview en affirmant que ses blessures ne dataient pas de l'incident dans lequel son fils est mort, mais d'un incident survenu bien plus tôt.
Mohammed al-Dura, 12 ans, est devenu un symbole de la deuxième intifada lorsqu'il a apparemment perdu la vie au carrefour de Netzarim, à Gaza, le 30 septembre 2000.
La chaîne de télévision France 2 avait montré et diffusé (gratuitement) à travers le monde les images d'al-Dura et de son père cherchant un abri alors qu'ils sont pris dans un échange de tirs entre des terroristes palestiniens et des soldats israéliens. Le reportage de France 2 indiquait que les deux avaient été pris pour cible par l'armée israélienne. Mohammed al-Dura est ensuite devenu un martyr dans le monde arabe et musulman, entraînant, en son nom, de nombreux meurtres de masse contre des israéliens et des juifs.
Le docteur Yéhouda David avait déclaré à un journal juif français que Jamal al-Dura, qu'il avait opéré au centre médical Sheba de Tel Hashomer en 1994, avait subi une blessure à la main en 1992 qu'il a prétendu par la suite être le résultat de tirs de Tsahal en septembre 2000.
Al-Dura a ensuite porté plainte contre David affirmant qu'il avait rompu la confidentialité médecin-patient, et l'avait calomnié dans l'interview.
En avril, David s'était vu ordonner par le tribunal de payer à al-Dura 30 000 shekels de dommages et intérêts. Il avait immédiatement fait appel du verdict.
CONSENTEMENT AVEUGLE OU COERCITION ?
Nous pourrons peut-être entrevoir la réponse à cette question en examinant un passage Talmudique voisin presque aussi connu que le précédent.
Ils se tinrent au pied de la montagne (Exode 19:17) Rav Avdimi bar ‘Hama bar ‘Hassa dit : « Cela nous enseigne que le Saint, béni soit-Il les couvrit de la montagne comme si elle était une voûte et Il leur dit : "Si vous acceptez la Torah, c’est bien. Sinon, là sera votre tombeau !" » Rav A’ha bar Yaakov dit : «De là, découlent des bases solides pour se plaindre de la coercition exercée pour l’acceptation de la Torah. » (Talmud, Chabat 88a)
Ce passage semble être diamétralement opposé au premier : loin d’accepter la Torah de plein gré, le peuple juif a dû être contraint à le faire.
Existe-t-il un moyen de concilier l’empressement à dire na'assé venichma et le besoin de forcer les Juifs à accepter la Torah ?
D.ieu eut recours à la contrainte pour faire accepter la Torah des Hébreux afin d’insister sur le fait que l’idée alternative de vivre sans elle n’existe tout simplement pas.
Les commentateurs avancent plusieurs solutions pour résoudre cette contradiction, mais nous nous pencherons sur l’explication fournie par le Maharal dans son ouvrage « Tiféret Israël » (Ch.32) :........
http://www.lamed.fr/index.php?id=1&art=1494&mode=print