Israël : infos Société

Des manifestants gauchistes ont brisé des vitres de plusieurs banques et se sont battus alors que l'anarchie a pris le contrôle du mouvement "justice sociale" samedi soir à Tel Aviv.

Les manifestants ont affronté les forces de l'ordre, celles-ci répliquant dans des violences qui sont généralement destinées aux militants nationalistes. Les medias classiques israéliens ont évidemment pris la défense des protestataires, ce qui n'est jamais le cas lorsque ceux-ci sont de droite.

L'arrestation de la chef de file du mouvement "justice sociale", Daphné Leef, a irrité ses partisans, suscitant des manifestations de plus de 2000 personnes, certaines finissant par se battre les unes contre les autres.

Les medias se sont largement fait l'écho de militants détaillent les brutalités policières. Ceux-ci ont constamment ignoré les violences policières contre les nationalistes et ont condamné ces derniers pour des affrontements contre des policiers que ne faisaient "qu'exercer leur fonction".

La police a arrêté plus de 85 personnes samedi soir et a fait savoir que les responsables de la violence et des attaques contre les banques ne représentent pas le mouvement. Nous avons pourtant pu constater un amalgame, dans les medias, la politique, la police, contre les mouvements de droite qui sont systématiquement associés à quelques extrémistes qui auraient attaqué des mosquées. Le "deux poids deux mesures" existe donc bien en Israël, privilégiant sans doute aucun les militants gauchistes à ceux de droite.

Les protestations gauchistes ont éclaté après que la ville ait refusé d'accorder des permis pour que les militants érigent une ville de tentes et répètent les manifestations de l'été dernier, qui ont souvent perturbé la vie des citoyens de Tel Aviv. Ces manifestations appellent à une baisse de prix, dans leur globalité, allant du fromage cottage aux locations immobilières.