Israël : infos Société

Une femme 'haredi enceinte d'une trentaine d'années est arrivée durant Shabbat à l'hôpital Tel Hashomer et a refusé la surveillance fœtale puisqu'elle ne voulait pas profaner le Shabbat.

La femme est arrivée à l'hôpital en raison d'une complication de santé liée à sa grossesse. Elle a affirmé qu'elle ressentait les mouvements du bébé et que la surveillance fœtale n'était donc pas nécessaire.

La loi juive, cependant, permet la profanation du Shabbat s'il y a aune menace à la vie, ou s'il peut y avoir une menace à la vie, y compris, et surtout, la vie d'un enfant à naitre. Puisque la femme est arrivée à l'hôpital le jour du Shabbat, la surveillance fœtale était donc absolument permise, à moins que le personnel de l'hôpital ne la juge entièrement inutile. Cependant, cette femme a préféré ne pas être surveillée le Shabbat, pour des raisons qui ne sont pas claire.

La surveillance fœtale est de rigueur pour les femmes ayant des grossesses à haut risque.

Le samedi soir, à la sortie du Shabbat, le personnel de l'hôpital a tenté de commencer la surveillance fœtale afin de vérifier le rythme cardiaque du bébé. Cependant, ils ont découvert que le bébé était mort au cours de la journée.

Un représentant de l'hôpital Tel Hashomer a déclaré qu'il n'y avait aucun signe extérieur indiquant que le fœtus était en détresse et que le personnel de l'hôpital ne pouvait légalement forcer une femme à subir des tests ou des traitements médicaux contre sa volonté. De plus, le personnel hospitalier a suggéré à plusieurs reprises que la patiente accepte la surveillance fœtale, mais elle a refusé à chaque fois.

Selon la presse israélienne, l'hôpital n'est pas soupçonné de négligence. Mais qu'en est-il de la mère ?