Vidéo

Jocelyne, je comprends tout à fait ton point de vue concernant comment certains guignols sème la zizannie par une vulgarité sans limite et SURTOUT la déformation des propos de l'autre, le dénigrement du "religieux"...J'ai assisté à plusieurs reprises à ces manipulations et pas seulement avec toi, Sylvianne et moi mais aussi avec plusieurs hommes de très grande qualité...Le but poursuivi est clair : éliminer ceux qui véhiculent les messages de la Torah...et pas seulement théoriquement mais dans leur manière de communiquer.

Attendez de voir la réponse de Men sur cette question concernant le peloton d'exécution sur la place publique...cette discussion sera probablement très instructive sur les intentions de chacun...

Je suis définitivement pour toute dénonciation d'intimidation , de manipulation, d'injustice, d'atteinte à la liberté d'expression, du non respect de l'Autre et à cet égard, je serai toujours solidaire à ceux qui oeuvrent en ce sens.

Par ailleurs, je sais que centrer la discussion sur un "sujet" précis est très efficace pour contrer le narcissisme. Les feux des projecteurs sont alors portés sur la "réflexion partagée" plutôt que sur "le narcissique" et le respect envers tous les intervenenants s'en trouve renforcé.

La guerre virtuelle est très coriace contre Israël et le peuple juif. Seuls quelques intervenants, stables dans leurs propos m'inspirent confiance. Les détails sont importants dans toute forme d'analyse...tous les détails...


Chalom !

Elie, tes analyses sont fines, et parfois si subtiles..que lire entre les lignes n'est pas donné à tous mais bon...le schlimblick avance malgré tout...

D.ieu te bénisse et te guide joyeusement !
L'humour est essentiel par les temps qui courent.
Merci pour tout !

Helene,

Beaucoup ici ne te diront jamais assez merci pour tout ce que tu fais.

je te suis tres reconnaissant, en plus du savoir et de l´humour, tu as du tact, ca n´est pas donné à tout le monde.

Si je me suis permis ces quelques lignes, c´est parce que nous sommes seul, est en tête à tête, qu´il est plus de minuit

"Attention cependant, crainte ne veut pas dire crainte des coups (encore que)!
Quand on parle de crainte du ciel, ça veut dire : "crainte de décevoir le ciel par son comportement" ; Il s'agit exactement de la même "crainte de ne pas être à la hauteur" qu'on éprouve envers une personne qu'on aime profondément et qu'on ne veut absolument pas décevoir."

Un grand merci Men. Ce que tu dis est très important dans la mesure où ton 'encore que' n'est pas trop contradictoire. En effet, Il y a une nuance qui va grandissante entre craindre des 'coups', aller à D... par crainte des coups et craindre de décevoir un être qu'on aime profondément.

La crainte des coups peut être inhérente à l'esprit de justice de tout un chacun. On peut difficilement séparer D... de notre propre conscience, quand bien même serait-on athée (mais sain d'esprit). L'athée respectable est à mes yeux celui dont la pensée dominée par le rationalisme participe du plus petit commun dénominateur par souci de ne coller qu'à tout ce qui peut être admis sans risque d'erreur. S'il refuse de se compromettre au-delà, mentionner D... en niant son existence est pour lui un moyen comme un autre de garder le contact. La conscience marquée à son corps défendant par l'empreinte divine, l'idée que chaque action mérite salaire lui paraît plus juste que l'impunité garantie par le chaos. S'il ne craint pas D..., il craint sa conscience et s'aime suffisamment pour ne pas avoir une piètre idée de lui-même. A juste titre.

Dans le deuxième cas, 'aller à D... par crainte des coups' n'a rien de transcendant. En plus du fait que les parts de la superstition (cousine de idolâtrie) et l'attrait exercé par l'assurance tous risques sur le mortel doivent être faites, D... mérite bien mieux. Si on l'aime profondément, on ne peut le décevoir que par erreur, ignorance ou inadvertance. Il est alors admis que la rencontre d'un guide est ce qui peut arriver de mieux à un égaré, sur les plans de la pratique religieuse et de l'étude. Faut-il encore que ce guide soit le bon et qu'il tienne poliment à l'écart tous ses contradicteurs.

Les enfants élevés dans un cocon familial irréprochable ont surtout le mérite d'être bien nés. Ils ont une facilité naturelle à s'imprégner des enseignements de la Torah, l'essentiel étant digéré avant que ne surgissent les interrogations susceptibles de les fragiliser. L'enfant qui n'a pas eu cette chance pour avoir grandi dans un milieu athée ou 'à la va que je te pousse', n'est pas à l'abri de se construire une solide relation à D... et d'être en harmonie avec les exigences de la morale. Inachevé en Judaïsme, il progressera tant bien que mal au gré des conjonctures qui balisent son chemin. Il se heurtera à trois obstacle : l'obscurantisme des faux messies, les contradictions et le fanatisme des plus zélés qui prônent l'obéissance quasiment aveugle. Tout un programme !

Venant d'un de nos sages dont je n'ai pas retenu le nom, "celui qui n'a pas douté au moins une fois de l'existence de D... ne peut prétendre au vrai mérite". L'idée étant que aller à D... avec son cœur, c'est bien, mais y aller avec sa raison en prime, c'est mieux. (le cœur ayant des raisons que la raison ignore) Déduire D... dans la logique qui gère la création est le plus bel hommage qu'on puisse lui rendre. Pourtant, combien me traiteraient de blasphémateur ? Comment retrouver ses petits quand d'un côté on résume le Judaïsme à l'énoncé d'un commandement en équilibre sur une seule jambe, alors que d'un autre côté, on le complexifie à l'infini, à grands renforts de détails, lesquels détails établissent une hiérarchie du mérite directement en prise avec le salut de l'âme ? Sans vouloir manquer de respect à quiconque, je me demande parfois si D... a dit toutes les choses qu'on lui fait dire tant les citations dans ce sens font profusion. (je fais bien sûr abstraction des interprétations tirées des torahs écrite et orale)

Tu me répondras que seule l'étude me permettrait d'être éclairé sur toute la ligne et tu auras sans doute raison. Mais à côté de cela, la Torah n'étant pas à mes yeux une propriété qu'on se partage entre promoteurs émérites, j'ai, à tord ou à raison, noté que les propos des plus intransigeants ne semblent pas trop te poser problème. Me trompe-Je ?

Elie ! Toujours le mot pour me faire sourire...

Il est extraordinaire de voir qu'Israël tient bon malgré les agressions de toutes parts, et extrordinaire aussi de constater l'ESPOIR qui habite chacun des juifs...parfois même à leur insu...

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Juste entre nous, ici il n'est pas encore minuit alors je peux te parler ( on est seuls, profitons-en ) et mon carosse ne se transformera pas en citrouille.

Ayant passé la plus grande partie de la nuit à coudre et à découdre, tu ne te coucheras pas dans le lit où dorment Ragotin et la Rancune...Jocelyne et moi te tiendrons compagnie pour compter les étoiles
Je vous offrirai un thé au gingembre dans mon tee-pee...et je vous raconterai les légendes d'un illustre inconnu dont la sagesse est accessible aux initiés seulement. Mais chut, soyons discrets...

Au fait, qu'en est-til des personnages imaginaires dans le judaïsme. Les gnomes par exemple ?

William, vos questions me rassurent ! Merci de tous ces partages si généreux.
Cela me fait vraiment du bien de vous lire.
Je sais que derrière le clavier, il y a un être qui pense, ressent et se préoccupe de chercher la vérité.
Vous n'avez pas idée du bien que vous pouvez faire en partageant ainsi ce que vous savez et ce que vous ne savez pas. Encore une fois, MERCI pour moi personnellement et pour notre JEUNESSE...Vous leur laisser un héritage extraordinaire !

William, "celui qui n'a pas douté au moins une fois de l'existence de D... ne peut prétendre au vrai mérite".
et qu'en est-il pour la confiance qu'on a ou qu'on a pas en D.ieu tout Le reconnaissant ?
C'est pareil ou non ?

et pour Jean très spécifiquement

« ...Or, pendant que se poursuit sempiternellement, jusqu'à la fin des temps, cet impossible dialogue entre la Thora des Hébreux et l'utopie désespérée des bergers de l'universel, voici que Jacob, tout seul, ayant vu Rachel, eut la force de lever la pierre “et abreuva le troupeau de Laban, frère de sa mère.” »

P. S. Rachel, ce n'est ni moi, ni Hilda, ni Sylvianne, ni Jocelyne, ni Claude, ni votre femme , ni votre soeur, ni votre maman, ni votre grand-maman. A vous de découvrir ce que Rachel symbolise pour trouver la PAIX...
Ensuite vous "prendrez votre pied" ...plus gentiment, disons... (pour parler votre langage )
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Jocelyne, ce n'est pas toi qui croit au miracle ?... Di-moi , je me trompe pour la pierre ou non ?
Ça se peut tu sais, ce ne serait pas la première fois !

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Lu sur cheela.org par Nathan Schwob

Rabbi Akiva. Le déclic s'est produit lorsqu'en regardant une pierre à côté d'un puits, il a vu à combien elle était percée par les gouttes d'eau. Il se dit alors que si l'eau qui est "tendre" a la capacité à la longue d'user une pierre, la Thora (qui est eau de vie) aussi finira par pénétrer dans son cœur de pierre. Le deuxième atout de Rabbi Akiva, c'était sa femme qui l'a accepté comme il était et l'a encouragé. Le Talmud raconte que Rabbi Akiva et ses fils apprenait à lire ensemble, sur les mêmes bancs d'écoliers !!! Le troisième atout de Rabbi Akiva, c'était ses qualités d'âme, son humilité et son courage, sa sensibilité pour les autres et en particulier pour sa femme.

il y a plusieurs niveaux de Techouva. On peut faire une Techouva gestuelle en cherchant à pratiquer le maximum de Mitsvot, en corrigeant toutes les mauvaises habitudes et en évitant de transgresser toutes les interdictions parce que c'est de cette manière qu'un juif doit vivre, c'est ainsi que D-ieu nous demande d'être, et nous l'acceptons avec joie.
Mais on peut aussi voir dans la Thora et les commandements l'expression d'une vérité divine transcendante, à laquelle on essaye de s'identifier, d'un côté par l'étude de la Thora qui en est l'expression théorique, rationnelle, lyrique et d'un autre côté par l'accomplissement des Mitsvot qui sont l'expression pratique, la réalisation et la concrétisation de cette vérité et qui nous permettent de nous élever et d'élever notre vie dans la direction de cette transcendance qui nous interpelle. Dans ce sens là de la Techouva, qui est un cheminement perpétuel, c'est clair que tout le monde se trouve à pieds d'égalité. Il n'y a pas de différence entre "longue date" et "Hadach" mais entre "à l'arrêt" et "en marche".

Ketiva Veh'atima Tova.