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Sami al-Joundi, l’un des fondateurs du parti Baath régnant sur la Syrie, rappelle : «Nous étions racistes. Nous admirions les nazis. Nous étions immergés dans la littérature nazie et ses livres... Nous fûmes les premiers à penser à faire une traduction de Mein Kampf. Toute personne vivant à Damas, à cette époque, fut témoin de cette inclination arabe pour le nazisme.»
Ces enseignements ne cessèrent jamais tout à fait. Actuellement, Mein Kampf tient la sixième place au palmarès des best sellers arabes palestiniens. Luis Al-Haj, traducteur de l’édition arabe, écrit avec fierté, dans la préface, comment l’«idéologie» d’Hitler et ses «théories du nationalisme, de la dictature, et de la race sont en progression constante actuellement dans ‘nos’ ([leurs]) Etats arabes.»
Dans leur article daté du 3 octobre «l’antisémitisme arabe» publié sur un site allemand d’Internet, Thomas von der Osten-Sacken et Thomas Uwer mettaient en évidence les liens ayant existé entre le président égyptien Anwar al-Saddat et d’un groupe d’officiers égyptiens auquel il avait appartenu avec les nazis. Ce groupe était issu des fameuses «chemises vertes», groupe nazi organisé pendant la guerre en Egypte par les nazis. Gamad Abd al-Nasser, quant à lui, déclarait dans le Deutsche National Zeitung du 1er mai 1964 : «pendant la seconde guerre mondiale, nos sympathies allaient aux Allemands» (während des Zweiten Weltkrieges unsere Sympathien den Deutschen gehörten).
Dans la plupart des pays arabes, les anciens nazis trouvèrent un emploi à leur mesure, après la guerre, un bon nombre d’entre eux en tant que conseillers «aux questions juives», d’autres comme responsables de questions touchant aux relations avec Israël.
Ils entretinrent une tradition de haine envers les Juifs, qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui dans tous ces pays.
Enfin, c’est dans cette perspective que l’on doit lire les caricatures éminemment antisémites, encore si nombreuses dans la presse arabe, égyptienne, et jordanienne, et qui sont tout droit inspirées par la propagande nazie.
Un journal jordanien, Al-Sabil, écrivait, par exemple, en 1999: «Nous devons apprendre de nos modèles, et entreprendre ce qui est important pour nos voeux d’Arabes. Hitler a atteint ce qu’aucun Arabe n’est parvenu à faire jusqu’à aujourd’hui : il a purifié son pays des Juifs. Considérez Hitler et reprenez ainsi l'espoir d’une Jérusalem libérée. »
Lorsque la police palestinienne salua pour la première fois Arafat dans les zones autonomes, elle lui offrit le tribut du salut Nazi, le bras droit tendu et dressé vers le haut.
Enfin, en 1985, Arafat déclara qu’il était honoré de marcher dans les pas du Mufti Huseyni, et il ne manque jamais une occasion de célébrer sa mémoire et de revendiquer son lien de parenté avec ce personnage devenu héros national.
En 1951, un proche parent du Mufti, nommé Rahman Abdul Rauf el-Qudwa el-Husseini, s’inscrivait à l’Université du Caire. Cet étudiant décida alors de cacher sa véritable identité et s’inscrit sous le nom de "Yasser Arafat."
Ces liens sont d'autant plus importants qu'ils éclairent d'une façon logique les constantes et la continuité entre l'antisémitisme nazi et palestinien : plus de surprise, en effet, au vu des caricatures antisémites et des théories diffusées dans les livres scolaires palestiniens, si l'histoire récente révéle des liens assidus entre mouvements nazi et palestinien.
1. Les origines : une association très officielle
L'OLP est fondée par Yasser Arafat en 1968. Le 23 octobre 1970, le Nazional Zeitung, journal nazi publié à Münich, publie l'annonce suivante:
"On recherche! de courageux camarades prêts à se joindre à nous, un groupe d'amis politiquement engagés, pour un voyage au Moyen-Orient comme correspondants de guerre, pour étudier la GUERRE DE LIBERATION des réfugiés palestiniens, afin de reconquérir leur pays. Si vous avez une expérience des tanks, présentez immédiatement vos candidatures. L'argent n'est pas un obstacle. Seuls comptent l'esprit de camaraderie et le courage personnel. Toute information sur l'Organisation de Libération de la Palestine sera fournie sur demande."
Lorsque George Habash lança son premier commando du FPLP sur Rome, en 1968, il était un fervent marxiste-léniniste, et son engagement politique pourrait paraître opposé à cette alliance visible entre nazis et OLP. Néanmoins, nous le verrons, les liens entre l'OLP et les mouvements d'extrême gauche n'empêchèrent jamais l'existence de liens parallèles de l'OLP avec les mouvements de l'extrême droite européenne. Feltrinelli lui-même (un des leaders de l'extrême gauche révolutionnaire italienne de l'époque) lui avait conseillé d'internationaliser le conflit et de "prendre contact avec d'autres mouvements révolutionnaires". Habash n'avait pas besoin d'adhérer à toutes les idées de Feltrinelli pour embrasser le point central de cette perspective, ainsi que le révèle l’une de ses déclarations: "Nous pensons que tuer un Juif loin du champ de bataille est plus efficace que de tuer cent Juifs sur le champ de bataille, parce que cela attire plus l'attention."
Les liens historiques entre Palestiniens remontent à l'entente et aux accords ayant existé entre le Mufti de Jérusalem et l’Allemagne nazie. Néanmoins, on aurait pu penser que ces liens circonstanciels auraient changé après la guerre et le procès de Nüremberg, qui avait abouti à un consensus mondial de l'opinion publique contre le nazisme.
En 1970, cependant, l'OLP est un mouvement nouveau-né, prêt à toute alliance susceptible de lui procurer un soutien militaire et financier, et ce mouvement s'allie avec l'internationale extrême droite sans se soucier du fait que les nazis rejetaient autant les Arabes que les Juifs.
L'internationale de l'extrême droite néo-nazie opérait à partir de Paris, sous le nom d'"Ordre Nouveau européen". Ce groupe était composé d'anciens nazis et de sympathisants plus récents du nazisme, de fascistes, d'anciens vichyssois convaincus, de franquistes, et de partisans de Salazar au Portugal, d'anciens fascistes de Mussolini, et de la junte militaire de la 'Grèce des colonels'. L'internationale rouge et l'internationale dite «noire», d’extrême droite, opéraient parfois même ensemble, partageant des buts communs de démantèlement des démocraties. C'est ainsi que le prince italien fasciste, Valerio Borghese, eut des rencontres répétées avec le militant communiste Feltrinelli, en Suisse, en 1971.
Le tableau se complique encore si l'on prend en compte les rapports très récents de juges italiens concernant les résultats des enquêtes faites sur les mouvements terroristes ayant opéré dans l'Italie des années 70. En effet, leurs rapports ont mis en évidence le noyautage systématique de tous ces mouvements par des agents provocateurs de la CIA, dont le but évident a consisté à déstabiliser la démocratie italienne dans l'espoir que l'Italie demande aide et support aux Etats-Unis, ce qui fut presque obtenu à la fin des années 70, lorsque l'Italie parvint à se redresser in extremis de sa situation de crise intérieure. En conséquence, il est clair que les USA, par le biais de la CIA, étaient parfaitement au courant des liens existant entre l'internationale néo-nazie et les Palestiniens.
(2) L'aide néo-nazie et l'OLP
Le premier sommet de l'internationale néo-nazie eut lieu le 2 avril 1969, à Barcelone. Ce "congrès" très particulier bénéficia de toutes les bénédictions du Général Franco. Deux représentants du Fatah, branche armée de l'OLP de Yasser Arafat, étaient présents. Quelques mois plus tard, le FPLP de Habash rejoignait l'OLP et le Fatah. Nul doute que le soutien obtenu à Barcelone avait convaincu Habash des chances de Yasser Arafat et avait ainsi contribué à ce rapprochement.
Lors du congrès de Barcelone, les délégués du Fatah traitèrent des levées de fonds, des besoins d'organisation de trafic d'armes, et du besoin en instructeurs militaires qu'ils trouvèrent, tout naturellement parmi les anciens officiers nazis. Un recrutement de la jeunesse aryenne fut même mis en place pour soutenir les forces du Fatah, ainsi que l'établissement d'un réseau d'éléments prêts à collaborer à des actions terroristes en Europe. Les premiers slogans de propagande furent mis au point, tels que : "Vive les glorieux combattants palestiniens s'opposant à l'impérialisme sioniste !", et les 'classiques antisémites', comme le faux fameux des "Protocoles des Sages de Sion", circulèrent, ainsi qu'un nouveau livre sur Israël, portant le titre : "L'ennemi de l'Homme".
Après la conférence de Barcelone, plusieurs instructeurs militaires nazis partirent immédiatement pour le Moyen-Orient afin de former les Palestiniens, dont Erich Altern, alias "Ali Bella", ancien dirigeant régional des Affaires Juives de la Gestapo pour la région de la Galicie.
Le 28 mars 1970, un autre sommet de l'Internationale néo-nazie se tint à Paris, où un ancien officier SS Belge mit son parti "totalement et inconditionnellement au service de la résistance palestinienne". Cet ex-officier SS était Jean Robert Debbaudt.
Le 16 septembre 1972, dix jours à peine après le massacre des athlètes israéliens à Munich, se tint un autre sommet néo-nazi en faveur des Palestiniens, dans cette même ville. La police allemande n'était apparemment pas au courant de la tenue de cette manifestation, qui était pourtant le plus grand rassemblement nazi depuis la guerre. Des délégués fascistes italiens étaient aussi présents. Ils furent interviewés à leur retour à Rome par Sandra Bonsanti. Six cents délégués nazis applaudirent les délégués palestiniens pour leur "exploit". Ils distribuèrent aussi des livrets relatant comme une oeuvre glorieuse l'assassinat de Robert Kennedy par un Palestinien, Sirhan B. Sirhan, dont la photo portait comme sous-titre "Je l'ai fait pour mon pays". Un second sous-titre portait la mention : "Le véritable coupable, le sionisme, court toujours."
Une autre conférence eut lieu, le 4 mars 1974, à l'hôtel Hilton de Rome. Le Colonel Kadafi envoya son premier ministre, Ahmed Jalloud, chargé de verser sa contribution aux groupes néo-nazis. Simultanément, Kadafi finançait déjà le groupe pro-palestinien de Carlos, à Paris. Le groupe de Carlos recevait des armes fournies clandestinement par Petra Krause, une anarchiste suisse dont les parents étaient morts dans les chambres à gaz d'Auschwitz, et qui devait ignorer toutes les ramifications de ce mouvement.
Des camps d'entraînement des Palestiniens furent organisés par cette Internationale néo-nazie, dans les Pyrénées espagnoles, et dans le Haut-Adige italien (à Malta Croun). Le camp de Malta Croun, en particulier, était dirigé par le groupe fasciste Avanguardia Nazionale, et visait à "forger la jeunesse palestinienne".
A partir de la fin des années 70, on perd la trace des liens néo-nazis/OLP, au profit des liens entre l'extrême gauche, Cuba, et l'OLP.
Rien, cependant, à ce point de notre enquête, ne permet de dire que ces liens, qui n'avaient pas été conçus comme contradictoires avec les liens entretenus avec l'extrême gauche, aient été effectivement rompus. Nous verrons que les récentes attaques terroristes internationales de ces dernières années suggèrent au contraire une continuité de cette collaboration.
(3) Thématique du Nationalzeitung et propagande palestinienne
La suite de notre enquête nous a permis d'affiner notre perception du Nationalzeitung, journal nazi fondé en 1932 et continuant sa diffusion jusqu'à aujourd'hui.
Ainsi que décrit précédemment, ce journal publiait, deux fois par mois, des annonces enjoignant aux officiers et militaires nazis de rejoindre les camps de formation des combattants de l'OLP en Palestine dans les années Soixante-dix.
Le contexte dans lequel ces annonces paraissaient est important, et il faut resituer l'évolution de la communication de ce journal pour comprendre l'évolution des annonces de l'OLP en son sein. Le ton et la forme vont, en effet, évoluer, jusqu'à devenir l'actuelle propagande pro-palestinienne, qu'elle soit issue de ce journal, ou rediffusée, à présent, partout.
(4) Les thèmes favoris du Nationalzeitung de 1970 à 1990
Le Nationalzeitung est un journal ouvertement pro-hitlérien, quelle que soit la période considérée, mais ses techniques de communication ont évolué, devenant de plus en plus subtiles et pernicieuses.
Ainsi, dans les années 60-70, ce journal commença par nier systématiquement la Shoah. Chaque édition du journal, (deux fois par mois, à l'époque, sans doute par manque de fonds, hebdomadaire actuellement), ne manque pas de consacrer un minimum de deux pages entières à cette entreprise révisionniste. Non, les Juifs ne sont pas morts selon un plan de destruction de masse. Ils étaient bien nourris. Des photos truquées, en noir et blanc, mettent en scène des hommes torse nu, la panse dodue, en train de creuser de petits canaux, et semblant ne pas trop se tuer à l'ouvrage. Titre: "Voilà ce qu'il se passait réellement à Auschwitz !"
Le numéro suivant parle de la catastrophe du typhus, qui a décimé les prisonniers de ces camps juste avant l'arrivée des Américains.
Le numéro suivant parle de "la vérité sur les morts surnuméraires des camps de concentration: ce sont les forces alliées qui ont tué les Juifs en prenant les camps. La preuve: les camps ont souvent été incendiés à l'arrivée des Alliés, et parmi les cadavres, nul doute que l'on pourrait trouver de braves soldats allemands, qui se sont acharnés à défendre les prisonniers de la barbarie..."
Mieux encore, le Nationalzeitung propose une nouvelle version de l'histoire, en se fondant sur la reproduction d'une première page d'un journal anglais qui avait publié, juste avant la guerre, un article titrant: "les Juifs ont déclaré la guerre à l'Allemagne", et évoquant par cette métaphore la tentative des Juifs de boycott de l’Allemagne.
Le journal cite ensuite les propagandes antisémites de l'avant-guerre, lorsque les pays d'Europe, à qui Hitler avait proposé d’accueillir les Juifs, avaient refusé. Et le journal allemand de commenter: "Et ils osent prétendre que c'est nous qui avons tué les Juifs..." Un autre numéro explique quel avait été le "réel plan d'Hitler pour les Juifs". Pas une destruction totale ou un génocide, mais l'installation d'un Etat juif, à Madagascar... Et de commenter: «on n'en serait pas à la situation actuelle si les Juifs n'étaient pas partis en Palestine...»
La technique de communication de ce journal passe par deux principes: les formules-choc, et les répétitions. Un même article peut être repris cinq fois en un an, une même photo, dix fois. Ces répétitions finissent par créer une mémoire inconsciente, car la même photo, utilisée parfois dans un autre contexte, se révèle familière, puis connue, puis considérée comme vraie puisque admise par la mémoire comme connue. Et ce qui, dans un journal 'normal', nous paraîtrait invraisemblable, voire proche de l'escroquerie du lecteur, ne choque apparemment personne dans le public nazi: il est bon de répéter les contrevérités, et de les faire ainsi admettre par tous comme étant vraies...
Vers le milieu des années soixante-dix, un nouveau thème apparaît, significatif à la fois quant au fond et à la forme. "Ce ne sont pas les Allemands qui ont commis un holocauste, mais les alliés qui sont coupables d’un holocauste des Allemands. Six millions d'Allemands sont morts dans cet holocauste!".
Le massacre de Katyn (soldats allemands tués gratuitement par les Russes) remplit régulièrement les colonnes du Deutsche Zeitung. Le processus d'inversion du bourreau en victime est si grotesque que la première lecture d'une page de photo-montage de l'holocauste allemand prête à sourire, mais d'un sourire amer. La répétition de cette contre-vérité démontre qu'une «vérité journalistique» peut naître de la répétition et du ton assuré qu’adoptent ses auteurs...
Parallèlement, le Nationalzeitung reprend une technique familière à Hitler, dans ses discours, consistant à associer et confondre deux groupes humains en un seul groupe d'intérêts, le processus étant encore facilité par le fonctionnement de la langue allemande qui permet un ajout de particules au même mot de façon infinie. "Les Judéo-Américains (traduisez en fait "JuifsAméricains", en un seul mot,) sont en train de faire un holocauste au Vietnam, et le monde entier se tait... Les JuifsAméricains ont perpétré l'holocauste des Indiens, et le monde ne les a pas condamnés...
Et c'est dans ce contexte que sont publiés, une à deux fois par mois, les annonces invitant les "Allemands patriotes" (traduisez: nazis) à aider les victimes du prétendu holocauste perpétré par les Juifs à l’égard des Palestiniens. Le personnage de Begin va offrir un argument de choix aux Nazis: l'ancien terroriste a du sang sur les mains, et s'apprête à organiser l'anéantissement des Palestiniens...
Dans les années quatre-vingts, mais surtout post quatre-vingt-dix, l'Allemagne a commencé à réagir à la montée nazie. Une lettre de la communauté de Münich, qui réagit contre le journal est même publiée par celui-ci et présentée comme émanant de l'ennemi éternel. Ce courrier condamne la propagande pro-palestinienne. Cette lettre, datant du milieu des années 1980, marque un tournant dans la propagande palestinienne, qui va tout d'abord se montrer plus discrète. Le nombre de procès dont se vante le journal qui demande régulièrement des soutiens financiers à ses membres pour les droits de justice laisse penser que cette pression supplémentaire l'engage à plus de retenue. Enfin, pour le cas précis de la cause palestinienne, il est clair que plus ces idées pénétraient la société, plus le journal pouvait baisser le ton, et prétendre même être «politiquement correct».
(5) L'évolution des annonces pro-palestiniennes
Les annonces pro OLP changent progressivement d'apparence. On ne demande plus ouvertement un soutien militaire pour l'OLP, mais une "aide militaire" pour les peuples du Moyen-Orient et du Tiers Monde devant se battre contre l'influence bolchevique. Le temps de la guerre froide est peut-être officiellement terminé, mais l'Union Soviétique a effectivement aidé Israël, et l'ennemi est ainsi bien marqué. De plus, l'annonce est assez ambiguë pour suggérer, dans sa forme, que le péril rouge vient de l'aide de l'Union Soviétique aux pays du Tiers Monde; or, dans les années soixante-dix, l'URSS avait effectivement énormément investi pour l'éducation de jeunes Palestiniens en Russie. Ces liens perdureront jusqu'à la fin des années quatre-vingts, permettant au géant soviétique de jouer la carte de la déstabilisation dans la région, avant de s'effondrer avec les débuts de la Perestroïka.
a) L’aide humanitaire
Le journal s'affiche comme un soutien des pauvres en publiant gratuitement les annonces de demandes d'emploi des Allemands patriotes au chômage, ou les offres d'emploi pour patriotes. Les annonces se diversifient, et on peut même trouver des annonces d'étrangers arrivant en Allemagne et cherchant un logement, etc. Le journal se veut de plus en plus politiquement correct, puisqu'il accorde ainsi symboliquement une place aux étrangers…
Les pouvoirs publics allemands ne se sont pas souciés du regain du nazisme en Allemagne de l'Est, alors que le National Zeitung, avide de la réunification allemande, offrait des abonnements gratuits à toute personne vivant en DDR, et ce depuis 1970...
Le journal National Zeitung publie alors les annonces de soutien aux "peuples du Moyen-Orient menacés par le géant rouge" à côté d'annonces pour l'équivalent allemand de Médecins Sans Frontières.
Les annonces privées se multiplient, et la définition des valeurs du patriote d'après le DVU (parti nazi) fait côtoyer la culture physique avec la fierté allemande et le soutien des souffrances des peuples opprimés et des petits. Le DVU, comme le National Zeitung, ressort de son jeu le soutien de la petite bourgeoisie populaire, et ces thèmes permettent bientôt de demander, de façon de plus en plus anonyme, des aides financières "pour les peuples opprimés du Monde entier, de l'Afrique, du Moyen Orient, etc."
L'aide financière nazie aux Palestiniens se fait de plus en plus discrète dans les années 80. Les annonces du journal National Zeitung se présentent comme des demandes d'aide humanitaire pour les "victimes des attaques israéliennes", puis parlent d'aide humanitaire, sans préciser le destinataire de cette aide.
Progressivement l'aide militaire et financière se fait donc plus discrète, plus politiquement correcte, alors que le discours néo-nazi reprend des thématiques adoptées par son public pour les associer au conflit israélo-palestinien. Cette stratégie d'écriture va s'avérer si efficace que l'on retrouve dans la presse non nazie, dès le milieu des années 80, tous les thèmes néo-nazis pro-palestiniens adoptés sans vergogne ni méfiance.
La thématique nazie de l'après-guerre est composée d'un nombre restreint d'arguments, que le lecteur du Nationalzeitung voit répétés très régulièrement. Les photos utilisées sont souvent les mêmes, associées à différents articles qui sont eux-mêmes réédités régulièrement. Cette technique de répétitions associant, en les diversifiant, textes et images, vise à constituer une forme de sentiment de déjà-vu, qui se mue progressivement en une conviction du lecteur qu'il "connaît" cette partie de l'histoire à laquelle il est fait allusion. Progressivement, ces souvenirs artificiels constituent, de fait, une mémoire de référence pour l'individu endoctriné, qui confondra la dimension familière et répétitive de ces récits avec le sentiment d'authenticité et d'historicité de l'événement.
La propagande "néo-nazie" répète ainsi, à intervalles réguliers, le mythe des "six millions d'Allemands" tués en holocauste pendant la Seconde Guerre mondiale. On trouve ainsi des montages photographiques utilisant des images de monceaux de cadavres, présentées comme des photographies de l'holocauste des Allemands, qui aurait été maquillé en holocauste du peuple juif (voir, plus haut, la reproduction de la photographie). Il est essentiel de comprendre que cette stratégie de communication n’est pas le résultat du hasard mais correspond à une technique élaborée par les nazis. Le principe de renversement de l'accusation constitue l’une des techniques fameuses de la rhétorique nazie, dite du "turnspeech" [inversion du discours]. Le but des glissements successifs du thème de l’holocauste vise, en définitive, à renvoyer la culpabilité de l’holocauste sur la victime, c’est-à-dire sur le peuple juif.
Ainsi, progressivement, le thème de l'holocauste du peuple allemand se voit repris par des variations telles que "l'holocauste du peuple allemand hongrois", ou l'holocauste du peuple vietnamien", les bourreaux étant soit les Juifs, soit la juiverie mondiale, soit les Américains : aux yeux des nazis, ceux-ci n'étaient qu'un peuple dégénéré issu de l'immigration juive d'Europe de l'Est.
Ce premier thème de l'holocauste allemand perpétré par les Juifs et les Américains, est repris, avec des variantes, en présentant des camps de concentration d'Allemands en Pologne, en parlant de "la vérité historique des six millions [d'Allemands] tués", etc. Le glissement final aboutit inexorablement au turnspeech, consistant à accuser Israël de perpétrer un holocauste.
Parallèlement, le National Zeitung a entretenu la haine du communisme, grâce à l'opposition aux actions de l'extrême gauche révolutionnaire en Allemagne, de 1975 à 85. Le terrorisme est devenu, dans son vocabulaire, le synonyme du bolchevisme. Il lui est désormais impossible d'évoquer ouvertement le terrorisme de l'OLP sans paraître se contredire. On parle donc d'aide humanitaire, même si cette aide prend, en définitive, la forme d'une aide militaire...
Quant à la thématique de l'holocauste du peuple allemand perpétré par les Juifs, elle est transformée pour devenir l'holocauste du peuple palestinien par les Israéliens.
Très rapidement, les termes de "terreur israélienne" (qui inversent ainsi les actes terroristes palestiniens pour en accuser Israël), sont remplacés par les termes d'holocauste, et Moshé Dayan lui-même est paradoxalement présenté comme un successeur d'Hitler. Le journal Nazional Zeitung ne s'embarrasse pas des contradictions, et accuse Dayan, sans se rendre compte qu'en utilisant cette comparaison, il reconnaît implicitement que l'holocauste des Juifs a effectivement été organisé par Hitler.
"Völkermord als Politik" titrait le Nationalzeitung en 2001, "le génocide en guise de politique". A cette date, malheureusement, la thématique nazie pro-palestinienne est devenue un tel lieu commun, que le titre rageur semble éculé. Le langage révisionniste récupéré par les Palestiniens, le "turnspeech" utilisé comme rhétorique sont devenus monnaie courante.
Quant à la propagande pro-palestinienne, elle reprend les thèmes nazis utilisés depuis le départ: Les Juifs, qui sont la cause de l'holocauste des Allemands, puis des Vietnamiens, de la bombe atomique sur le Japon, s'acharnent actuellement contre les Palestiniens. "Le sionisme est du racisme", pouvait-on lire, dès 1975, dans ce journal. Ce thème est à présent répété en choeur par les Palestiniens, alors que le thème de l'holocauste palestinien, si souvent répété par ceux-ci, est en train d'envahir la presse européenne: les techniques nazies d'inversion, de répétition, de lavage de cerveau ont réussi. Ces thèmes nazis ont mis vingt ans à prendre racine, mais ils ont actuellement gagné la presse entière, qui les propage à son tour, et en a fait des thèmes politiquement corrects. La propagande palestinienne actuelle est une traduction littérale de la propagande anti-juive du Nazional Zeitung depuis les années 1970-80. Quant à la coopération militaire, François Genoud (le Testament d'Hitler) se vantait, dans une interview accordée il y a quelques années, des liens de coopération existant entre nazis d'aujourd'hui et Palestiniens, et rien ne nous permet de remettre en question son témoignage actuellement. La forme de cette collaboration est seulement devenue plus discrète. Elle ne s'affiche plus. Mais pourquoi cesserait-elle, alors que les Nazis espèrent toujours combattre les Juifs et les anéantir, ne fut-ce que par l'intermédiaire palestinien ?
On remarque souvent cet étrange renversement identitaire qui pousse les Palestiniens, voire les autres peuples arabes à comparer Israël au régime nazi, tout en niant, par ailleurs, l’importance de l’holocauste.
La reprise de cette thématique nazie du dénigrement a des sources très précises dans le Deutsche Nazional Zeitung, comme nous allons le voir, mais il est aussi essentiel de réaliser que la technique d’inversion et de contre-attaque par l’accusation de l’autre pour ses propres fautes est aussi une technique de rhétorique mise au point par les Nazis, et donc transmise par eux aux Palestiniens. Les historiens nomment cette technique le «turnspeech», pour désigner précisément la stratégie rhétorique, devenue progressivement systématique chez les Nazis, qui consistait, comme lors de l’attaque de la Tchéchoslovaquie, à prétendre que les Tchéchoslovaques avaient attaqué l’Allemagne, avant même que ceux-ci aient pu avoir le temps matériel de diffuser un message concernant l’attaque de leur pays par l’Allemagne.
En accusant Israël de nazisme, les Palestiniens usurpent, d’une part, l’identité de leur adversaire, mais couvrent, de plus, les rapports historiques permanents qu’ils ont entretenus et continuent d’entretenir avec les groupes nazis, jusqu’à aujourd’hui. De plus, les dirigeants palestiniens parviennent ainsi à se soustraire à tout repérage du modèle idéologique qui est le leur, et échappent à une analyse politique rigoureuse qui distinguerait entre «palestinisme» et Palestiniens, comme la distinction a pu se faire entre nazisme et Allemands.
Il faut comprendre que la négation de la Shoah a aussi pour but de dénier toute légitimité à l’existence de l’État d’Israël. Combinant négationnisme et turnspeech, et dans la droite ligne du grand Mufti, le Grand Mufti actuel de Jérusalem, Sheikh Ekrima Sabri, quelques heures avant d’accueillir le Pape, donna une série d’interviewes, en déclarant tout d’abord que «le chiffre de 6 millions de Juifs tués pendant l’holocauste est exagéré et est utilisé par les Israéliens pour obtenir un soutien international. Ce n’est pas mon problème. Les musulmans n’ont rien fait dans toute cette histoire. C’est le fait d’Hitler, qui détestait les Juifs». Ces déclarations du Mufti furent ensuite reprises par Arafat, qui renchérit : «Six millions ? bien moins.» Sabri, interviewé par un journal italien, déclara encore : «Ce n’est pas ma faute si Hitler détestait les Juifs. De toute façon on les déteste partout.» Le clou des interviewes fut donné le même jour par le Mufti à l’agence Reuter : «Nous dénonçons tous les massacres, mais je ne vois pas pourquoi un massacre en particulier deviendrait une sorte de chantage et assurerait un gain politique.»
La technique du "turnspeech" est aujourd’hui systématiquement utilisée par les nazis comme par les Palestiniens, retournant l'histoire juive contre les Israéliens eux-mêmes, comme dans cette récente caricature illustrant le conflit israélo-palestinien par le combat de David contre Goliath. Qui se rappellera alors que Goliath était un Philistin, ancêtre des Palestiniens, en regardant cette caricature où il figure le géant Israël, dont la force militaire disproportionnée écrase le pauvre David Palestinien?
Nazis und Islamisten: Neue Allianzen?
Seit dem 11. September findet ein zunehmender Schulterschluss von fundamentalistischen Islamisten und deutschen Nazis statt. Gemeinsam bejubeln Rechtsextreme und Islamisten die Anschläge gegen die USA. Dabei sind Antisemitismus und Antiamerikanismus die stärksten Bindeglieder.
«Depuis le 11 septembre [2001], on constate un épaulement mutuel des Islamistes fondamentaux et des Nazis allemands. L’extrême droite et les Islamistes se réjouissent de concert de l’attaque contre les USA. Dans cette alliance, l’antisémitisme et l’anti-américanisme sont les plus forts alliés.»
En Europe, comme dans le monde arabe, les déclarations nazies et islamistes dévoilent de plus en plus les buts et les ennemis communs de ces deux groupes, affichant parfois même leur alliance.
Il faut ici citer le discours du vendredi 13 octobre 2000, à la mosquée du Sultan Al Nahayan, à Gaza. Le prédicateur, Dr Ahmet Abu Halabiya, membre de l’Autonomie palestinienne de Yasser Arafat, appela à l’assassinat des Juifs en disant : «N’ayez aucune pitié des Juifs, quels qu’ils soient, et plus encore, dans quelque pays qu’ils soient. Combattez-les, où qu’ils soient. Où que vous les rencontriez, tuez-les. Où qu’ils se trouvent, tuez les Juifs et les Américains, qui sont comme eux, et tuez tous ceux qui les soutiennent...»
Les manifestations néo-nazies du 3 octobre en Allemagne associaient ouvertement la haine du Juif à la haine de l’Amérique et appelaient à attaquer les Juifs et les Américains « Avec Odin et Allah » (« Mit Odin und Allah »), prenant ouvertement fait et cause pour les Islamistes.