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Israël : Défense au Moyen-OrientLa crise libanaise a peu de chance de dégénérer en guerre civileLa crise politique au Liban, déclenchée par la démission mercredi du Hezbollah, ne devrait pas se développer en guerre civile à grande échelle, ou en affrontement entre le Hezbollah et Israël, pour le moment du moins, selon un ancien haut responsable du Mossad.
Ilan Mizrahi, ancien directeur adjoint du Mossad, et ancien chef du conseil de sécurité national, a tenu une conférence téléphonique mercredi avec des journalistes du monde entier. Cette conférence était organisée par The Israel Project, une organisation juive américaine qui se décrit comme fournissant des informations factuelles sur le Proche Orient.
Lorsqu’on lui a demandé si la guerre civile au Liban était imminente, Mizrahi a dit : « comme toujours au Liban, je crois qu’il y aura un accord entre les saoudiens et les syriens, » en référence aux deux principaux sponsors des factions rivales libanaises, le camp du Hezbollah et celui pro-occidental de l’alliance du 14 mars, dirigée par le premier ministre libanais Saad Hariri.
Mizrahi prédit que le Hezbollah va tenter d’extorquer le calme à ses rivaux et Liban, en s’abstenant de créer des violences en échange d’une amélioration de sa position politique et stratégique dans le pays.
« A la fin, il y aura une sorte de solution qui apportera une sorte de paix au Liban. Mais cela ne changera pas fondamentalement la situation stratégique, dans laquelle le Liban sera au bord de la guerre civile, parce que, de mon point de vue, l’intérêt du Hezbollah est d’être vraiment la partie dominante au Liban, » a déclaré Mizrahi.
« Le Hezbollah obtiendra quelque chose à la fin, » a-t-il ajouté.
« Toutes les parties feront de leur mieux pour éviter la guerre civile, et je pense qu’ils vont réussir à l’éviter en payant un certain prix au Hezbollah. »
« Quel prix ? Je ne sais pas, mais cela ne changera pas la situation fondamentale qui est d’être au bord d’un autre affrontement dans les trois, quatre ou six mois, » a déclaré Mizrahi.
« De plus en plus, le Hezbollah est le maître et le réel propriétaire du Liban. Comme un journaliste l’a dit, c’est une organisation (terroriste) qui possède un état. »
« Bien que le Hezbollah continue d’augmenter ses stocks de missiles et sa puissance militaire, la dissuasion d’Israël demeure en vigueur, » a déclaré Mizrahi.
« Depuis la guerre de 2006, jusqu'à aujourd’hui, il y a eu cinq ans de silence complet sur la frontière nord. Nous n’en avons jamais eu dans le passé… Cinq ans qu’Hassan Nasrallah continue à faire ses déclarations depuis son bunker, » a déclaré Mizrahi.
« A l’heure actuelle, toutes les parties ont intérêt à ne pas commencer une guerre, » dit-il. Mais cela pourrait changer facilement, a-t-il averti.
Une soudaine flambée de violences pourrait éclater si « le Hezbollah fait le calcul d’une provocation dans le nord, pour servir ses intérêts au Liban… ou dans le cas où l’Iran ferait l’erreur de penser que cela servirait ses intérêts pour le Hezbollah de déclencher une guerre. »
Interrogé sur les récentes déclarations iraniennes qui prétendent qu’un réseau du Mossad chargé d’assassiner deux scientifiques nucléaires l’an dernier avait été appréhendé, Mizrahi a répondu : « c’est peut être vrai. Et alors ? Ou cela pourrait ne pas l’être. »
Mizrahi a déclaré que « à plusieurs reprises les iraniens ont déclaré avoir mis la main sur des réseaux d’espionnage israéliens ou américains, mais nous n’avons jamais vu de preuve sur la table… Nous ne savons pas si c’est vraiment arrivé, et si c’était le cas, alors ils ont attrapé un espion. Alors quoi ? Mais je ne peux pas exclure que ce soit faux, et que cela soit utilisé pour détourner l’attention, pour dire qu’ils ont un ennemi commun, et qu’ils doivent se battre pour ne pas avoir de conflit entre eux. »
Interrogé sur les propos attribués au chef sortant du Mossad, Meir Dagan, qui a dit récemment que l’Iran ne pourrait obtenir une arme nucléaire qu’en 2015, Mizrahi a dit : « ce serait mieux de ne pas fixer de date… Je pense que le problème est qu’il existe un processus… Les iraniens vont à toute vitesse pour tenter d’avoir la bombe et des missiles à longue portée… mais je ne suis pas certain qu’ils sachent eux-mêmes quand ils seront prêts avec des missiles et des bombes. Cela pourrait arriver tôt ou tard. Cela dépend maintenant de la décision politique du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei. »
Mizrahi a appela la communauté internationale à poursuivre ses efforts pour contenir les ambitions nucléaires de l’Iran sur les « fronts diplomatiques, économiques et opérationnels, » laissant l’option militaire sur la table.
« Je ne dis pas que nous devons l’utiliser, mais je dis que l’option militaire doit être mise sur la table, » a-t-il conclu. Articles connexes
56 commentaires
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les USA viennent de lui tailler les croupieres et tout le magreb soutenu avec sa complicte va tomber comme un chateau de cartes s en suivront la jordanie l iran et c est la le coip de grisous orchestré par Obama l amerique reprend la main quitte ensuite a s investir au nom de la democratie pour la proteger juste retour des choses apres avoir ete decriée on n y est pas encore mais wait and see
israel verra aussi les palestiniens de cisjordanie demander la democratie et vouloir etre integres a la jordanie dans un etat qui leur a ete usurpe par la famille royale avec la complicite des anglais
toute la geopolotique va changer ce ne sera pas la fin des problemes pour israel mais le debut d une aventure diplomatique sans precedent depuis sa creation avec les risques de guerre s eloigner peu a peu
IL Y A 48 H ELLE PROPOSAIT CRS FORMATION ET METHODES A BEN ALI ERREUR SUPREME OBAMA DOIT BIEN RIGOLER EN CE MOMENT APRES AVOIR RECU SARKO IL Y A 3 JOURS SANS RIEN LUI DIRE LUI QUI SAVAIT WIKILIK INFO
L ALLEMAGNR VA TIRER UNE FOIS DE PLUS LES MARRONS AUPRES DES AMERICAINS ET LA FRANCE DEVRA SE CONTENTER DE SE NOURRIR DE MIETTES
IL FAUT QU ELLE OPERE UN VIRAGE A 180° CESSER DE CROIRE QUE L ON PEUX A L INFINI JOUER LES FUNAMBULES ET ADOPTER DES REFLEXES NOUVEAUX PLTEAU QUE DE CRIER AU LOUP ET CAUTIONNER DES GAZAOUITES ETC....LEUR RENDRE VISITE COMME VA LE FAIRE ALLIO MARIE NE PEUX QUE LES RENFORCER LE VENT TOUNE ET LA FRANCE VA DEVOIR TIRER LA GRAND VOILE
chalom.fawzi
Ou alors c'est la fuite en avant et il continue a armer le Hezbollah, comme avec les missiles anti-chars.
Ce sera un bourbier pour la France et rien d'autre ou alors un affrontement direct avec Israel
De toute façon le nouveau modèle tunisien risque bien de tourner une page dans ce monde arabe pourrit et à bout !
Que va-t-il se passer ? Comment va évoluer la Tunisie et, au-delà, l'ensemble du Maghreb et du monde arabo-musulman ? Est-on là au début d'une vague révolutionnaire qui changerait complètement la donne géo-politique ?
Pour certains - je pense au trotskyste Edwy Plénel, patron de " Médiapart " - , le mouvement tunisien en cours valide la stratégie du NPA : l'alliance stratégique avec les masses de l'immigration musulmane ( on donne Olivier Besancenot, candidat probable du NPA à l'élection présidentielle de 2012 comme devant arriver à la quatrième place, derrière le PS, Mme Marine Le Pen, et Nicolas Sarkozy - l'ordre de préséance entre ces trois personnes n'étant pour l'heure pas garanti ). Pour Plénel, " la question sociale peut être un levier là où nous ne voyons que la question religieuse " : tout est dit, dans cette phrase très claire : peu importent les tropismes islamistes des masses musulmanes ( en Tunisie, en France et ailleurs ) : ce qui compte vraiment, et la Tunisie vient de le montrer, c'est la question sociale - la question religieuse n'étant qu'épiphénoménale.
Il est donc à prévoir que les événements qui se sont produits - et, plus encore, ceux qui, viendraient à se produire - en Tunisie seront, sont déjà, scruté de très près- notamment par tous ceux ( et ils sont nombreux à l'extrême-gauche et, plus largement, à gauche ) à qui ils offrent, près d'un demi-siècle après la victoire de la
Révolution algérienne, un nouvel espoir, un nouvel avatar du substitutisme qui marque, depuis très longtemps, l'extrême-gauche et la gauche européenne, pour qui la stratégie qu'avait définie Mao Zedong, dès les années trente du siècle dernier ( encercler les " villes " - les métropoles des pays développés - par les " campagnes " - c'est-à-dire par les masses de tous les Tiers mondes ) offre un Ersatz de l'introuvable révolution prolétarienne - et un Sonderweg bienvenu vers le triomphe de la révolution mondiale.
Maintenant, si on laisse un moment de côté Plénel et Besancenot, comment peut-on ( certes à chaud, et avec tous les risques que cela comporte ) analyser les événements de Tunisie et, surtout, évaluer leur impact sur la Maghreb tout entier et sur le Machrek ?
D'abord, je ne suis pas sûr que la Tunisie fasse totalement et tout simplement exemple pour ces régions - car elle constitue un cas très particulier. Zine El-Abidine Ben Ali a perdu la partie : vae victis ! - Mais son régime, s'il n'avait rien d'une démocratie au sens où nous l'entendons, était cependant loin d'être le pire, à beaucoup près, de tous ceux qui florissent en ces régions. Ben Ali était corrompu ? - Bien sûr ! Comme TOUS les dirigeants arabes sans exception ( les pétro-monarques étant hors-jeu de par la manne des pétro-dollars ). Il était autoritaire ? - Sans aucun doute. Mais, encore une fois, si on le compare à ses pairs et compagnons des pays arabes, on verra qu'il y a pire ...
J'irai plus loin : si la révolution triomphe aujourd'hui à Tunis, c'est que Ben Ali n' a pas fait ce que d'autres auraient fait sans états d'âme : noyer le mouvement dans le sang. Il y a eu des morts ? - Certes, et on ne peut que le déplorer, à commencer par ce malheureux jeune homme de Sidi Bouzid, Mohammed Bouazizi. Mais, il n'y a pas eu le bain de sang ( quelque 800 morts ) par lequel le régime du général Chadli Bendjedid avait répondu aux émeutes de la misère à Alger en octobre 1988 ( sans parler des 300 000 morts de la guerre civile qui a suivi les élections de décembre 1991 ) ; ni celui dans lequel ( 10 000 à 30 000 morts ) Hafez El-Assad avait plongé la ville de Hama en février 1982.
Je voudrais faire une comparaison qu'on pardonnera à l'ancien prof' d'Histoire que je suis : la révolution des Trois-Glorieuses jette à bas, en juillet 1830, le régime du roi Charles X. Les combats font au total ( soldats + insurgés ) quelque 1300 victimes en trois jours. Pourtant, le roi Charles X choisit de ne pas ECRASER le mouvement populaire, et de fuir.
Dix-huit ans plus tard, les Journées de Février viennent à bout de la Monarchie de Juillet. Elles font 350 victimes en trois jours. Le roi Louis-Philippe se voit conseiller par Adolphe Thiers et par le général Bugeaud d'assiéger Paris et de déclencher une répression de grande ampleur. Il refuse ce plan ( que Thiers devait appliquer vingt-trois ans plus tard, contre la Commune de Paris ), car il ne veut pas, déclare-t-il en
substance, plonger son peuple dans un bain de sang. Et lui aussi part pour l'exil plutôt que d'ECRASER le peuple.
C'est, en gros, ce que vient de faire Ben Ali.
La Tunisie est un pays qui a subi - dans une certaine mesure, certes - l'empreinte de quelque chose qui, sans être de la démocratie, y touchait tout de même par certains côtés.
Tout cela pour dire que je suis sceptique quant à la valeur d'exemple ou de modèle que pourrait prendre, ailleurs au Maghreb, ou au Machrek, la " révolution de jasmin " . Bien sûr, je peux me tromper complètement : on ne devrait pas tarder à le savoir.
Une autre question que l'on peut se poser ( mais la précédente : l'extension, ou non, du mouvement , y est liée ) est ce qui pourra bien sortir des urnes. Le mouvement islamiste Ennahda est interdit ( et son chef, Rachid Ghannouchi, est en exil ). Cette interdiction sera-t-elle maintenue ? Et, même si elle l'était, les islamistes ne trouveraient-ils pas les moyens de tourner l'interdiction ? - Qu'adviendrait-il d'un régime islamiste à deux heures d'avion de Paris ? Sa seule existence suffirait-elle à déstabiliser les Etats voisins ? Verrait-on la France intervenir ... ?
Verra-t-on, enfin, en Algérie, au Maroc, en Lybie ; en Jordanie, en Cisjordanie ( je reprends ce mot - qui ne fait pas partie de mon vocabulaire - au post de Jcl ), en Egypte, En Iran ( ... ) , se propager une onde de choc issue de Tunisie ?