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Israël : Défense au Moyen-OrientOpposition syrienne : « les émeutiers anti-Israël ont été payés 1000$ »6 Juin 2011 - Juif.org
    Les manifestants le long de la frontière entre la Syrie et Israël ont été payés des milliers de dollars par le régime du dictateur Bachar al-Assad pour prendre part aux émeutes de dimanche, selon l’opposition syrienne.
Des responsables israéliens ont plus tard appuyé ces revendications, accusant le régime de Damas d’encourager les manifestations le long de la frontière nord.
Les émeutes de dimanche étaient une tentative de « détourner l’attention des massacres en Syrie » a expliqué un responsable. « Les syriens seront tenus responsables de ces événements ».
Dimanche soir, des responsables syriens ont affirmé que 23 personnes avaient été tuées et 350 autres blessées après que Tsahal ait tiré sur les manifestants qui voulaient détruire la clôture frontalière plus tôt dans la journée. Cependant, l’armée a rejeté ces chiffres, affirmant qu’ils ont été gonflés.
Des membres du parti réformateur syrien basés à Washington ont indiqué que des sources proches du gouvernement syrien les ont informé que les manifestants du côté syrien de la ville druze de Majdal Shams étaient en fait des agriculteurs, pauvres, payés par le régime d’Assad.
Selon ces sources, les agriculteurs ont migré ces dernières années du nord du pays, touché par la sècheresse, vers le sud de la Syrie. Ils ont atteint la frontière entre Israël et la Syrie dimanche dans le but de reconstituer les événements de la « journée de la Nakba ».
Le groupe d’opposition syrien a affirmé que chaque agriculteur s’est vu promettre la somme de 1000 dollars pour être présent à la manifestation, et 10 000 dollars à leur famille si ils étaient tués par des tirs israéliens.
Selon le rapport, le salaire moyen d’un citoyen syrien est d’environ 200 dollars par mois, ce qui signifie que la participation à la manifestation de dimanche pourrait avoir fourni au manifestant et à sa famille cinq mois d’aide financière.
Les militants de l’opposition ont noté que de telles tactiques ont été précédemment utilisées par Saddam Hussein, lorsque le parti Baas irakien offrait une récompense de 25 000 dollars aux familles des palestiniens qui sont morts en lançant des pierres sur des israéliens au cours de l’intifada.
Les membres du parti réformateur ont ajouté que ces paiements visaient à détourner l’attention de l’oppression barbare du régime d’Assad contre les manifestants pro-démocratie, un massacre qui a fait bien plus de 1000 morts au cours des trois derniers mois.
Le groupe d’opposition a souligné que bien qu’il estime que le plateau du Golan appartienne à la Syrie, il souhaite récupérer les terres par des négociations pacifiques.
« Si Assad voulait vraiment le plateau du Golan, il prendrait le même chemin pacifique qu’Anouar El-Sadate a pris longtemps avant lui, » a indiqué le groupe dans un communiqué.
Des responsables de Tsahal ont déclaré que les forces postées le long de la frontière syrienne ont fait preuve de retenue dimanche lors des affrontements avec les émeutiers qui voulaient pénétrer en Israël.
« Nous aurions pu prendre la route plus facile des tirs incontrôlés, mais nous avons décidé de fonctionner d’une manière très limitée, » a déclaré un responsable de l’armée.
Des responsables sécuritaires craignent que la frontière avec la Syrie se transforme en un lieu de manifestations régulières et d’émeutes, semblable aux manifestations palestiniennes et de gauche qui se tiennent toutes les semaines dans des villages de Judée Samarie.
Des responsables militaires ont dit que si les émeutes continuaient dans la région de manière régulière, l’armée israélienne devra changer son déploiement dans la région. « A cet instant précis nous avons plusieurs régiments qui sont ici au lieu de suivre leurs plans réguliers, » a déclaré une source militaire.
La zone frontalière avec la Syrie offre également plus de difficultés opérationnelles concernant la gestion des émeutes. Par exemple, les tirs de gaz lacrymogènes à travers la frontière sont limités par la loi, et ne peuvent êtres utilisés comme un moyen collectif de contrôle des foules. Articles connexes
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SUR ARTE
LE 7 JUIN
Le communiqué suivant circule dans les milieux de presse :
Bonjour,
Je me permets de vous informer de la projection prochaine d’un film évènement : Les Scouts d’Al-Mahdi, réalisé par Bruno Ulmer, avec la collaboration du journaliste Alain Gresh (Le Monde Diplomatique).
Une avant-première du film aura lieu mardi 7 juin à Paris.
Le film sera diffusé vendredi prochain 10 juin sur Arte.
Sacré choc. Pendant près d’une heure et demie, Bruno Ulmer, déjà réalisateur du saisissant Welcome Europa, effectue une troublante plongée au cœur de l’organisation scoute du Hezbollah, au Sud-Liban et dans la banlieue de Beyrouth. Ils sont 70 000 scouts, affiliés à l’organisation internationale fondée par Baden Powell. Au programme : feux de camps, cours de secourisme, apprentissage de l’hygiène, devoir de solidarité et, bien sûr, l’intangible devise – « Toujours prêts ! »… Les scouts d’Al Mahdi ne sont pourtant pas comme les autres : ils ont grandi dans un pays en guerre, ils appartiennent à la sphère du Hezbollah, mouvement chiite né en réaction à l’invasion du Liban par les Israéliens en 1982. Bruno Ulmer a filmés ces jeunes au plus près, révélant les aspirations d’une société méconnue, souvent réduite au cliché de l’islamisme, donnant à voir « l’autre réalité du Liban, pas celle des casinos et du front de mer ». Un éclairage salutaire.
Extraits du film : http://www.youtube.com/watch?v=hxji9llnJiY
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 7 Juin 2011 à 18:37
Il ne faut pas oublier la troisieme toute aussi inutile que néfaste, les randonneurs Border line
Alain Gresh : fils de l'agent soviétique Henri Curiel ( bon, à cette filiation, Gresh ne peut rien ... ) ; et grand ami de Tarik Ramadan ( lui-même petit-fils - et fort habile continuateur - du fondateur des Frères Musulmans, 'Hassan El-Banna ) : là, Gresh y peut tout à fait ! ...