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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientObama: « la transition en Egypte doit commencer dès maintenant »Le président américain Barak Obama continue sa politique internationale douteuse en contestant le président égyptien, allié fidèle des Etats-Unis et un des plus important garant de la stabilité dans la région, lui demandant de commencer immédiatement le processus de transition du pays vers un nouveau leadership.
Plus tôt mardi, le président égyptien Hosni Moubarak avait annoncé qu’il ne briguerait pas un troisième mandat, mais aussi qu’il ne cèderait pas maintenant à la demande croissante de démission. Obama est ensuite apparu à la télévision pour répondre.
Dans sa brève déclaration à la Maison Blanche, Barack Obama a invoqué le passé antique et légendaire de l’Egypte dans ce qui semble être un écho à la volonté de Moubarak d’être retenu par l’histoire comme un chef puissant et un artisan de la paix. Il a dit avoir parlé au président Moubarak pour lui exposer ses idées pendant une trentaine de minutes, peu après l’adresse de Moubarak au peuple égyptien.
« Il reconnaît que le statu quo n’est pas viable et qu’un changement doit avoir lieu, » a déclaré Obama. « En effet, chacun d’entre nous qui avons le privilège de servir à d’importants postes politiques le faisons pour faire la volonté du peuple. » La question serait pourtant de savoir si 250 000 personnes représentent la volonté d’un peuple qui en compte 80 millions.
Obama a poursuit : « à travers des milliers d’années, l’Egypte a connu de nombreux moments de transformation, la voix du peuple égyptien nous dit que c’est un de ces moments. » Il a ajouté que les Etats-Unis ont entendu les voix qui réclament le changement, en référence aux manifestations de masse qui remplissent les rues du Caire et d’autres villes égyptiennes.
Moubarak a donné son discours après s’être entretenu avec un envoyé spécial, l’ancien ambassadeur américain en Egypte, Frank Wisner, qu’Obama a envoyé au Caire lundi. Le message de Wisner est : « les Etats-Unis voient la fin de son mandat, ne veulent pas qu’il se représente aux élections de septembre, et désirent qu’il prépare une transition harmonieuse vers une réelle démocratie. »
« C’est ma conviction qu’une transition ordonnée doit être significative, pacifique, et commencer dès maintenant, » a dit Obama à Moubarak lors de leur conversation téléphonique.
Cela suggère que les concessions de Moubarak ne sont pas suffisantes, mais Obama a laissé le flou sur ce point. Il a pris soin de ne pas dire que Moubarak devait quitter le pouvoir immédiatement, et a souligné que ce n’était pas aux Etats-Unis de choisir les dirigeants de l’Egypte.
« En outre, le processus doit inclure un large éventail de voix égyptiennes et de partis d’opposition, » a-t-il dit. « Il devrait conduire à des élections libres et équitables. Et, il devrait se traduire par un gouvernement qui n’est pas seulement fondé sur des principes démocratiques, mais qui réponde aussi aux aspirations du peuple égyptien. » Au regard de l’inefficacité d’Obama lors de la prise de pouvoir du Liban par le Hezbollah, cette dernière phrase, suggérant une porte ouverte aux islamistes, a de quoi faire peur pour la stabilité de la région.
Un responsable de l’administration Obama a déclaré que le même message avait été fait au président Moubarak lors de leur conversation téléphonique « franche et directe ». Obama a déclaré qu’il « était clair à quel point il aime son pays, et combien c’est difficile pour lui. » Obama lui a également expliqué qu’une transition ordonnée ne peut être prolongée. « Il faut commencer des maintenant, » a dit Obama au président égyptien.
Obama a salué la « passion et la dignité » des manifestants qui demandent le départ de Moubarak comme d’une « inspiration » pour les personnes à travers le monde, et il a salué les militaires égyptiens pour leur sang-froid face à la situation.
« Pour le peuple d’Egypte, en particulier pour les jeunes d’Egypte, je veux être clair : nous entendons votre voix. » a dit Obama. « J’ai une inébranlable conviction que vous allez déterminer votre propre destin, et saisir la promesse d’un avenir meilleur pour vos enfants et petits-enfants. »
Dans une concession vis-à-vis des milliers de manifestants, Moubarak a déclaré qu’il irait jusqu’au terme de son travail pour assurer une « transition pacifique du pouvoir, » et des nouvelles règles pour les élections présidentielles. Son message disant qu’il ne quitterait pas immédiatement le pouvoir a été rejeté par de nombreux manifestants sur la principale place du Caire.
Obama a avertit qu’il y aurait « des jours difficiles à venir » en Egypte alors que la situation évolue.
Cette évolution de mardi dans la position américaine, après une semaine d’équilibre entre le soutien aux manifestants et au proche allié qu’est Moubarak depuis trois décennies, montre que l’administration Obama a décidé que le soutien à long terme pour le président Moubarak n’était plus tenable.
Des responsables indiquent que lors de sa conversation avec Moubarak, Wisner n’a pas exigé que le président démissionne immédiatement, mais plutôt qu’il n’essaye pas de prolonger ses trois décennies de pouvoir. Wisner a reçu pour instruction de n’utiliser que des « mots légers » dans sa transmission du message d’Obama, selon un responsable.
Wisner et Moubarak sont amis, et les deux hommes ont eu une réelle discussion dans laquelle chacun exprimait ses points de vues, écoutant la réponse de l’autre.
Selon des responsables de Washington, Obama est parfaitement conscient de la nécessité pour Moubarak de sauver la face et de faire une sortie honorable, reconnaissant que le président égyptien a été un allié fidèle et un acteur majeur dans les efforts de paix au Proche Orient ces trente dernières années. L’administration espère que d’autres alliés arabes apprécieront cette approche, selon ces responsables.
Ces responsables s’exprimaient sous couvert de l’anonymat parce qu’ils ne sont pas autorisés à décrire la diplomatie qui se fait en coulisse sur ce dossier. Articles connexes
39 commentaires
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Rabotai, Yvan un grand merci pour avoir bien répondu à Jules donatien, t'as vraiment assurer dans ta réponse, mais je vais y ajouter un p'tit truc,
Shalom Jules, écoute ISRAEL et BIBI ne peuvent être ni des dictatures ni responsables des maux des autres pays et du HAMAS.Là tu te trompes mon ami, le comportement de la révolte des citoyens des pays voisins ne peuvent être sous la responsabilité de l'état juif, encore moins leurs gouvernement car ce n'est pas nous qui votons pour et leurs représentants. Et pour de ce que tu dis par rapport au dictature, contrôle, USA UE etc.. dans tes idées anti capitalites et tu as le droit de penser différemment mais d'être aussi à l'écoute. Sans ISRAËL
au moyen oient on aurais dit quoi dans ce genre de situation???
Ben que c'est la faute des habitants juifs?? Chrétiens? Druzes ou autres? Qu'elle est le rapport du mauvais
fonctionnement des pays voisins et ISRAËL ben aucun. Et pour ce qui est du conflit, je pense que déjà il faudrait que les gouvernement des pays voisins soient moins fanatiques et essaie d’accepter d'avoir un vrai voisin 100% démocratique et que le terrain soit propre pour ce genre d'étape. EN ISRAËL on aime le travail organisé et sur un terrain propre, c'est une mentalité professionnelle donc tant que le terrain ne sera pas propre nous n'y pourrons pas y travailler. YOM TOV LEHA HAVER ( que ta journée soit bonne mon ami)
Tu fais parti des petits rigolos qui viennent sur la toile avec un nom
pas trop arabe pour nous titiller!
Cela ne prend pas et tu peux garder ta propagande de M....
pour dénigrer ISRAËL avec tes amis arabes et turcs...
2 / le " gouvernement d'extrême-droite israélien " , ça ne marche plus guère : c'est le genre de formule qu'on a utilisé à satiété pendant la première année du règne d'Obama Ier mais, qui d'avoir été servie à toutes les sauces et dans tous les plats de chaque repas, a fini par lasser les palais les moins sensibles. A part vous ( et, sans doute, le musulman avec qui vous discutez ... ), qui l'emploie encore ?
3 / vous devriez comrendre qu'il est peut-être un peu tôt pour pavoiser et vendre la peau de l'ours Moubarak. Hier - ou avant-hier soir, je ne sais plus ; et je me rappelle pas non plus sur quel fil de discussion ... - je disais mon sentiment : Hosni Moubarak n'allait pas se laisser " benaliser " comme ça. Et l'armée, aux commandes du pays depuis, non pas trente ans ( 1981 ), mais près de soixante ans ( 1952 ), n'allait pas se laisser pousser comme ça sur la touche par un fidéicommis de l'Iran et des Frères Musulmans réunis.
Et, puisque je parle de l'Ikhwan, il faut bien voir aussi que, s'ils sont très puissants et tout à fait redoutables ( on évalue leur nombre à au moins un demi-million ), toute
"indique le Haaretz, citant un haut fonctionnaire israélien qui a requis l'anonymat."
Je n'y crois pas.
Je voudrais ajouter deux points :
A quelque degré, de quelque façon, Hosni Moubarak se sent si je puis dire, l'héritier des pharaons ... : donc quelqu'un qu'un " parvenu " comme peut l'être, à ses yeux, Obama, n'impressionne pas plus que ça et qui ne va pas le chasser comme un laquais dont on ne veut plus.
De plus, Moubarak est le chef de l'armée de la plus grande puissance militaire régionale hormis Israël ; d'une armée qui estime avoir, en octobre 1973, lavé un honneur terni par les guerres de 1948-1949 et de juin 1967. Là encore, cette armée ne peut se satisfaire d'être traitée, en la personne de son chef, comme une armée d'opérette ou de bouffons qu'on congédie quand ils ne font plus rire ...
Ma deuxième remarque : les groupes ( assez mystérieux, au demeurant ) qui sont derrière l'émeute et en tirent les ficelles appellent, si j'ai bien compris, à marcher, vendredi, sur le palais présidentiel pour en déloger Hosni Moubarak. Compte tenu de tous les éléments évoqués, mais surtout des affrontements d'aujourd'hui, si ces groupes n'annulent pas leur mot d'ordre, ou s'ils ne le modifient pas, cela voudra dire qu'ils prennent sciemment le risque de la guerre civile. Certains, paraît-il, en sont conscients puisqu'ils emploient, pour qualifier la situation, le terme de " fitna " , très lourdement connoté dans l'histoire musulmane.
l ' accord de paix israëlo-égyptien est une paix sybérienne , elle n ' a rien d 'une paix véritable , alors ...
quand je pense qu 'il n ' y a pas si longtemps , al baradeï qui déclarait que rien ne changerait pour israël ...
alors ne r^vons pas , le peuple égyptien est resté un peuple primitif
israël n ' est pas isolé comme , comme on veut le faire croire !
israël a un ami , un vêritable Ami , le seul le vrai , et c 'est le peuple JUIF !
Cela étant, le fait qu'un accord se soit réalisé ( à travers et sur sa personne ) entre les Frères Musulmans et l'Iran est, en soi, un fait extrêmement intéressant parce qu'il montre que l'opposition entre shî'isme et sunnisme est moins prégnante qu'on pouvait le penser : elle s'efface devant l'opposition entre islamistes radicaux ( qu'ils soient shî'ites comme le Hezbollah ou sunnites comme le 'Hamas ) et Islâm " modéré " .