Israël : Défense au Moyen-Orient

Des données compilées par les responsables de la défense indiquent que des dizaines de prisonniers arabes libérés il y a un an dans le cadre de l'accord Shalit ont repris une activité terroriste.

Le premier tour de l'échange avait vu la libération de 477 prisonniers sécuritaires, dont 209 ont été expulsés vers la bande de Gaza. Selon les données, publiées mercredi par le journal israélien Yedioth Ahronoth, la plupart des prisonniers expulsés vers Gaza ont rejoint le leadership du groupe terroriste islamiste Hamas, alors que d'autres sont actifs dans le développement d'armes et les tirs de roquettes sur Israël. En outre, certains sont recrutés par des cellules terroristes en Judée et Samarie, y compris une cellule de Hevron qui avait posé une bombe à Jérusalem et planifié le kidnapping d'un soldat de Tsahal.

Avant l'accord Shalit, certains responsables ont exprimé leurs craintes que des attaques terroristes majeures reprendront une fois les terroristes libérés. Jusqu'à présent, ces prévisions moroses ne se sont pas concrétisées en grande partie, en raison des efforts constants de l'establishment de la défense, principalement le Shin Bet.

Les prisonniers qui ont été expulsés vers la Judée Samarie ne se sont également pas privés de reprendre leurs activités terroristes. Au cours de l'année écoulée, Israël y a arrêté 40 arabes parmi ceux libérés suspectés d'émeutes, de lancement de cocktails Molotov, de transferts de fonds pour des actes de terrorisme et autres infractions. Vingt-quatre d'entre eux, dont deux femmes, sont toujours en état d'arrestation. L'un a été jugé et à nouveau incarcéré.

Un haut responsable de la défense a déclaré que "leur volonté d'exécuter des actes terroristes se renforce, mais la coordination avec l'autorité palestinienne est effective et Israël sait comment suivre les terroristes libérés de manière sophistiquée."

"Plusieurs attaques terroristes ont été empêchées avec succès grâce à un difficile travail sur le terrain," a-t-il dit.