La visite du président Barack Obama en Israël ne sera pas "axée sur des propositions spécifiques sur le processus de paix au Moyen Orient," a déclaré mercredi le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney.
Par ailleurs, le vice-président américain Joe Biden a déclaré que les Etats-Unis vont tenter de promouvoir la paix entre Israël et les palestiniens au cours du mandat de John Kerry en tant que secrétaire d'état. Kerry, qui a prêté serment devant Biden, n'a pas mentionné Israël lors de son discours d'investiture, mais a promis que les Etats-Unis ne se retireront pas de la scène internationale en raison des contraintes budgétaires ou de la complexité des défis mondiaux.
Carney a ajouté que le nouveau secrétaire d'état, John Kerry, va tenter de trouver des moyens pour relancer les négociations entre Israël et les palestiniens lors de sa visite en février, mais que la Maison Blanche veut pas créer de faux espoirs pour le rôle de la visite du président.
L'administration américaine a souligné l'importance du renforcement des liens sur les questions iraniennes et syriennes.
"Je suis certain que chaque fois que le président et le premier ministre (Netanyahou) ont une discussion, et certainement chaque fois que le président a une discussion avec les leaders de l'autorité palestinienne, que ces questions sont soulevées. Mais ce n'est pas le but de cette visite," a dit Carney.
Interrogé pour savoir si Obama profitera de cette visite pour faire pression sur Israël sur la question des implantations, Carney a répondu : "nous nous attendons à ce que l'Iran et la Syrie soient des sujets de conversation."
"Mais des variétés de questions seront abordées, comme toujours quand le président rencontre le premier ministre Netanyahou et d'autres dirigeants israéliens. Et c'est certainement le cas quand il rencontre des responsables de l'autorité palestinienne."
Plus tôt mercredi, des sources diplomatiques américaines avaient déclaré que Washington est déterminé à la reprise des pourparlers de paix entre Israël et les palestiniens. Une source a déclaré que, bien que les relations personnelles entre Obama et Netanyahou peuvent être tendues, les relations entre les deux pays ne peuvent pas être fondées sur la relation personnelle entre les deux leaders.
Selon ces sources, la visite d'Obama sert à préciser que les Etats-Unis n'ont pas l'intention de négliger le processus de paix et qu'ils ont l'intention de renouveler leur implication dans un proche avenir.
L'intention d'Obama de se rendre en Israël au printemps a pris l'Europe par surprise. "Nous avons été surpris par l'annonce américaine disant que le président Obama se rendra en Israël si rapidement," a déclaré mercredi un haut diplomate européen.
Il a ajouté que beaucoup en Europe avaient fini par croire que Barack Obama s'est "lavé les mains" du processus de paix au Proche Orient, ajoutant que les pays européens avaient redoublé d'efforts pour persuader les Etats-Unis de s'engager à nouveau.
Il était temps qu'Obama aille en Israël, après plus de 4 ans de Présidence des USA, qui sont (en principe) leurs alliés les plus sûrs au Moyen-Orient..!!
Je reste persuadé qu'Obama n'est pas le "meilleur" pour Israël, hélas, nous avons connu mieux, comme Président des USA...
Enfin....ça lui fera une "promenade" en Terre Sainte, comme "ils" disent...
Il est à noter qu'entre Obama et Bibi, ce n'est pas la grande 'amitié'....!
Pour ma part, j'exprimais ici, hier soir, l'idée qu'il n'était peut-être pas tout à fait impossible que devant les impasses et les limites de la nouvelle ( depuis l'automne 2010 ) politique américaine au Proche-Orient ( la politique dite des " printemps arabes " ) - impasses et limites qu'on a vues en Libye ( événements de Benghazi ) et qu'on voit actuellement en Syrie et en Egypte, les dirigeants de l'actuelle administration américaine commencent à réaliser qu'au fond leur seul allié solide dans la région demeure plus que jamais Israël.
En tout cas, on mesurera le contraste entre les débuts de la première administration Obama ( tout premier coup de fil du nouveau Président : pour Mahmoud Abbas ; voyage et discours au Caire ) et ceux de la deuxième : coups de fil disons " équilibrés " de John Kerry ; annonce d'un voyage en Israël ( et aussi, il est vrai, en " Autorité palestinienne " ( sic ) ...
D'autant que ce brave Obama est assez mal placé pour résoudre ce problème, n'étant pas 'américain' "pure souche", n'est-ce pas?
Les USA ne sont pas les gendarmes du monde, que je sache?
Laissons Israël et ses "voisins" s'occuper de leurs propres affaires, sans que les USA et encore moins la prétendue Europe n'interfèrent dans ce problème...
est l'énergie pétrolière des pays arabes et le moins de troubles possible avec l'Iran qui fut déjà l'alliée des USA.
Israël pour lui et son administration ne sont pas la priorité, leur priorité c'est de remettre les USA sur les rails économiques avant que cela n'implose chez eux aussi.