Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

La France poursuit ses efforts pour une reprise des "pourparlers de paix" entre Israël et l'autorité palestinienne, et tente d'organiser une réunion entre le premier ministre Benyamin Netanyahou et le dictateur de l'AP, Mahmoud Abbas.

Selon un rapport de la deuxième chaîne de télévision israélienne, la France cherche à obtenir que les deux hommes se rencontrent dans le cadre d'une conférence régionale qui se tiendra à Paris. L'idée aurait été mise en place après la visite en France la semaine dernière du chef de l'opposition, le travailliste Yitzhak Herzog, lorsqu'il a rencontré François Hollande et Manuel Valls.

Afin d'obtenir la rencontre entre Netanyahou et Abbas, Paris lance une conférence régionale sur la sécurité, a révélé Channel 2. La conférence réunira tous les dirigeants du Moyen Orient, y compris Netanyahou et Abbas. L'idée d'une conférence régionale a été lancée dans le passé par Herzog ainsi que par le chef de Yesh Atid, Yair Lapid. D'autres initiatives similaires ont jusqu'à présent échouées.

Les "pourparlers de paix" entre Israël et l'autorité palestinienne ont été suspendus en 2014, quand Abbas a décidé de rejoindre les institutions internationales en violation des conditions des pourparlers.

Cette conférence n'est pas la première initiative prise par la France en ce qui concerne les pourparlers entre Israël et l'AP. Paris avant lancé l'année dernière une initiative pour une résolution du conseil de sécurité de l'ONU qui obligerait Israël et l'AP à une période de négociation de 18 mois.

Abbas a déclaré la semaine dernière, lors d'une rencontre avec des journalistes israéliens, qu'Israël avait "snobé ses efforts" pour une reprise des pourparlers de paix.

Le porte-parole adjoint du département d'état américain, Mark Toner, a toutefois dit clairement que les Etats-Unis n'étaient pas au courant des tentatives présumées d'Abbas de rencontrer Netanyahou, laissant Abbas seul avec ses mensonges.

Netanyahou a à maintes reprises appelé Abbas à revenir à la table des négociations, mais Abbas a répondu en imposant des conditions préalables inacceptables au pourparlers de paix avec Israël, y compris en exigeant que la construction s'arrête en Judee Samarie et à Jérusalem, qu'Israël libère des terroristes de ses prisons et de convenir d'un calendrier de pas plus d'un an pour des entretiens.