Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le président élu du Guatemala, Alejandro Giammattei, actuellement en visite en Israël, a rencontré dimanche le ministre des affaires étrangères, Yisrael Katz, à Jérusalem et a annoncé que la première chose qu’il allait faire lors de son entrée en fonction le mois prochain serait d’approuver la définition du Hezbollah comme une organisation terroriste.

Giammattei a clairement indiqué qu’il travaillerait pour garantir qu’aucun membre du Hezbollah ne puisse entrer au Guatemala et opérer à partir de ses frontières, et s’est également engagé à travailler pour que d’autres pays d’Amérique Centrale prennent une décision similaire. « Les amis d’Israël sont mes amis et les ennemis d’Israël sont nos ennemis », a-t-il déclaré.

Giammattei et Katz ont également convenu de resserrer la coopération en matière de sécurité entre les deux pays dans la lutte contre le Hezbollah.

Cela a été rendu possible après des entretiens et des contacts continus entre le ministre des affaires étrangères Katz et le président élu, que Katz a également rencontré à l’assemblée générale des Nations Unies à New York.

Katz a remercié le président élu pour son attitude chaleureuse envers l’état d’Israël et pour la relocalisation de son ambassade à Jérusalem.

Il y a plusieurs mois, l’Argentine a officiellement désigné le Hezbollah comme organisation terroriste et ordonné le gel de ses avoirs dans le pays.

Des rapports récents indiquent que le Brésil envisage une démarche similaire.

En 2013, l’Union Européenne a inscrit sur sa liste noire « l’aile militaire » du Hezbollah en tant qu’organisation terroriste, tout en omettant de mettre sur la liste noir le bras politique du groupe.

Cependant, des membres de l’UE, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, considèrent l’entièreté du Hezbollah comme une entité terroriste, comme les Etats-Unis, le Canada, Israël et… la Ligue Arabe.