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![]() Scandale : le Hezbollah à la Sorbonne, et ça dérape !
Le 12 décembre, l’Université Paris 1 – Panthéon – Sorbonne accueillait Ali Fayad député du Hezbollah, et Nadine Rosa Rosso, fervente défenseur du Hamas dans le cadre d’une conférence organisée par le Mouvement des Indigènes de la République sur le thème “Gaza, un an après: les nouveaux risques d’agression dans la région”. Arielle Schwab, Présidente de l'UEJF raconte : Jean-Claude Colliard, le Président de l’Université ne semble pas être à Paris, sa Directrice de Cabinet regrette d’avoir laissé faire sans, dit-elle, « réaliser la portée de l’événement et la nature des intervenants ». Mais la Sorbonne n’annulera pas, peu importe l’importance des valeurs qui sont bafouées au passage. Ce qui compte c’est de ne pas faire de bruit, de ne pas donner d’écho à leur faux-pas. Ils tentent de nous rassurer, ils déplacent la conférence de la Sorbonne au Panthéon, envisagent même d’interdire l’entrée aux médias et prétendent qu’il n’y aura que peu de monde…. Rien n’est moins sur. Quelques heures avant la conférence, nouvel entretien avec la directrice de cabinet du Président de l’Université. Dernière tentative pour préserver la Sorbonne et faire annuler cette conférence. Il n’en sera rien, elle aura bien lieu, et ce sont les Républicains et étudiants qui finiront par être évacués de la salle. Une salle qui se remplit progressivement. Il est 15h, elle est déjà pleine. Nous étions filtrés à l’entrée. J’entends derrière moi « j’ai failli ne pas rentrer, ils m’ont pris pour un feuj, je n’ai pas une tête de feuj! » Des libanais demandent si la conférence sera traduite en arabe, des militants juifs antisionistes attendent le début de la conférence. A l’intérieur, aucun représentant de l’Université, ni même le service de sécurité de la fac pour servir de garde-fou. Les membres des Indigènes de la République sont tendus. Ils prennent le micro, indiquent le processus d’évacuation en cas de débordements mais rassurent la salle: les gens ici sont raisonnables et respectueux de la parole et du débat d’idée. On présente les intervenants, et c’est le tour des Etudiants Juifs de France de prendre la parole, depuis la salle, pour rappeler la nature du Hezbollah. Insultés, bousculés, agressés, les militants antifascistes et les étudiants. Le Mouvement des Indigènes de la République, aidé par l’assistance, emploie la violence pour nous faire sortir de la salle. La suite de la conférence sera l’attendu plaidoyer pour les actions du Hezbollah dans un amphi de la Sorbonne déserté de ses universitaires et dirigeants, et vidé de ceux qui sont attachés à son héritage. L’Université a failli aux valeurs républicaines et manqué à son devoir de protéger ses étudiants. Fidèle à son héritage, la Sorbonne aurait dû rester un lieu d’ouverture, de débats voire de contradictions. Elle doit se prémunir de la haine et de ses conséquences dans ses amphithéâtres. Aujourd’hui, elle a failli à sa mission…" Anaëlle Lebovits raconte : "Dans l’Amphi 1 de la fac de droit de la Sorbonne, une jeune fille se lève au moment où la conférence va débuter. Elle proteste : « Moi, je vais vous dire pourquoi il y a un problème à cette conférence. Il y a un problème parce qu’on est à la Sorbonne, une université qui porte les valeurs de la France. On peut débattre, mais pas accueillir un terroriste »… Elle insiste, parle haut et fort, dit non. Un jeune homme assis à côté d’elle, et sensé filmer l’événement, l’attrape violemment. Il la menace. Son voisin l’intercepte. Le « caméraman » porte un t-shirt noir où sont dessinés le dôme du Rocher et l’inscription « Al Qods » en lettres dorées. Dans son dos, on peut lire : « Indigènes de la République ». Très virulent, il revient à la charge, agrippe et insulte la jeune femme, tandis qu’un autre opposant à la tenue de la conférence se fait lui aussi brutalement alpaguer, et y laisse une chemise bientôt déchirée. Nous sommes au milieu de l’amphithéâtre. À la tribune, les orateurs s’époumonent dans le micro, appellent au calme et à la discipline. Dans les premiers rangs, des personnes esquissent le V de la victoire et scandent « Palestine vivra ! » Des menaces et des injures fusent en direction des militants qui exigent un débat. Hurlements. Le service d’ordre pousse la fille et ses camarades vers la sortie. L’ambiance est devenue franchement nauséabonde et la sécurité, toute relative. Un homme chauve, qui porte un keffieh par-dessus son t-shirt « Al Qods », pointe la fille du doigt : « Assassin ! » Le cri est largement repris. Le brouhaha est assourdissant. La « Conférence Gaza » a débuté à 15h30 dans les locaux de la Sorbonne, 12 place du Panthéon. Y étaient invités par le « MIR » (le Mouvement des Indigènes de la République) : Ali Fayad (membre du bureau politique du Hezbollah et député au Parlement libanais), Walid Charar (politologue libanais), Alima Boumediene-Thierry (sénatrice, les Verts), Richard Labévière (journaliste spécialiste du Moyent-Orient), Youssef Boussoumah (membre du MIR) et Houria Bouteldja (porte-parole du MIR). Jean Salem, professeur de philosophie, a apporté un soutien décisif à l’évènement. Il était pourtant absent. En guise de préambule, un des organisateurs dit quelques mots au nom du responsable de la sécurité, occupé ailleurs : « En principe, il ne devrait rien se passer, mais on ne sait jamais […]. En cas de petit problème et qu’on soit obligés d’évacuer la salle, les personnes qui sont à la tribune seront dirigées vers les portes qui sont derrière moi [il désigne deux des trois issues de la salle]. Ces portes sont réservées pour eux. En ce qui concerne les gens qui sont dans le public, l’évacuation se fera par les portes arrières, par où vous êtes entrés. » Il n’y a en fait qu’une seule porte d’entrée pour les 200 personnes qui assistent à la conférence, tandis que les six orateurs en ont donc deux pour eux. Drôle de répartition des issues. On comprend à ce moment-là que la violence est inévitable. Moins de cinq minutes après que les consignes de sécurité ont été données, une demi-douzaine de personnes se fait prestement sortir de l’amphi. Quelques autres les suivent. Sans regret. Le reste de la conférence se réduira probablement au discours habituel (à propos d’« Israël et ses alliés fascistes » et autres « souchiens ») tenu par les prétendus « rescapés des ghettos de banlieue » et leurs amis. Ce qu’il fallait voir pour le croire, c’est l’improbable tenue d’une telle conférence à la fac de droit, place des Grands hommes. Mme Catherine Germain, directrice de cabinet de Jean-Claude Colliard (président de Paris-I Panthéon-Sorbonne) avait autorisé la tenue de ce rassemblement." Yonit MOZES
Michel Garroté
Kountrass
Yonit MOZES
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Vous me semblez bien naïve...moi, aussi, comme enfant, j'avais cru que nous, les Juifs étions coupables de la défaite de notre pays et qu'il fallait accompagner nos parents aux travaux forcés, au loin, pour expier...comme enfant, je sais que je fus un idiot utile, qu'il fallait ramasser le cuivre pour lutter contre le mildiou des vignes...
Je pense que vous n'avez pas connu les drames de 1939-45 en France, où fichés comme "JUIFS" en moins d'un an en 40-41, réfugiés, sans travail ni allocations, spoliés, etc...les nôtres ont été considérés comme des parasites, expédiés comme bétail dans des wagons plombés vers les camps de concentration. Aujourd'hui, une bonne partie de nos déportés n'a pas encore été considérée comme morts, puisque fin 2009, CES SUPPLICIES innocents N'ONT PAS ENCORE D'ACTE DE DECES, - cela près de 70 ans après leur disparition!
Aujourd'hui, admirons la laxité de nos maîtres, les lois strictes - mais lénifiantes -édictées, susceptibles d'interprétation, car Esope et ses langues ont passé par là.
Heureusement qu'il y a eu des êtres humains qui se sont conduits en Justes, alors que d'autres furent des indifférents ou des dénonciateurs, complices des assassins.
Vu ce qui se passe, nous sommes à niouveau dans le chaudron....
Pierre
Oui Jacqueline_013, vous avez raison de défendre votre point de vue car les conseilleurs" ne sont pas toujours les "payeurs".
Quant à votre suggestion de création d'une énième Association, Paul, je constate que nous partageons la même idée. Mais pourquoi la réserver seulement aux juifs et non pas l'étendre à tous ceux qui souhaitent que Israël et son peuple vivent enfin en paix ? D'ailleurs cela existe déjà sur "Facebook" ! Le dossier a pour nom "Nous sommes des juifs et des mulsulmans et nous nous aimons". La dernière fois que j'ai consulté ce site, il y avait plus de 6.500 membres. Comme quoi, de par le monde, il y a des personnes de tous horizons qui prônent le respect de la différence de l'autre. A mon sens, on ne devrait pas combattre la haine par la haine (laissons cela aux politiciens et autres fanatiques qui ne voient que leur égo et l'enrichissement qu'une guerre peut leur procurer). Nous ne sommes plus au temps des croisades et ne devons pas admettre sous quelque forme que ce soit la barbarie revienne.
Personnellement, je ne crois pas en la supériorité d'une religion sur une autre (je suis mi juive-mi catho). Ce sont les hommes qui ont créés ces différences pour leur propre prestige et par voie de conséquence pour combattre tout ce qui ne correspond pas à leur idéologie. Mais nous, simple pratiquant d'une religion ou une autre, qu'avons-nous à y gagner ?
Certes, malgré mes 59 ans, je suis naïve sur certains points, mais pas sur ce qui se passe aujourd'hui en France et dans d'autres pays. Seulement, ce n'est pas en se comportant comme ceux que l'on dénonce que l'on rendra la paix possible dans notre monde. Il existe certainement d'autres moyens, à nous de les trouver ensemble puisque nos "maîtres", comme vous dites, n'en sont pas capables.
NB : personnellement, je n'ai que D. comme Maître.
tous ces pays sont petit à petit sous l'emprise de l'islam et les autochtones
se laissent faire.
Que se soit dans les bus, le métro ou le tram les gens baissent les yeux
et font profile bas de peur d'être apostrophé par les jeunes maghrébins
surtout lorqu'ils sont en bande si ce n'est pas être attaqué physiquement.
Alors, rien d'étonnant de voir dans les facultés ces mêmes personnages
imposer leurs vues, comme ils l'ont fait dans les grandes surfaces avec les
produits israéliens en les ramassant sans que personne ne s'y oppose!
L'Europe tout entière est en train de capituler et dans 20 ans l'islam sera
la religion qui fera la loi...
Ma parole! c'est la panique?
Alors comme ça, des représentants du Hezbollah pointent leur nez à la Sorbonne et certains crient déjà qu'il faut plier bagages et quitter la France?
Et pour aller où?
En Israël !
Mais là bas, il n'y a pas qu'un ou deux représentants du Hezbollah.......!
Tant qu'il n'y a pas de minaret sur la Sorbonne et tant qu'il n'y a pas d'appel à la prière du haut de la Tour Eiffel, rien n'est perdu!
Allez, pas de panique! Je suis plutôt de l'avis de Jean Luc_006 (16:48). Là, je suis sérieux!
"Mais pourquoi la réserver seulement aux juifs et non pas l'étendre à tous ceux qui souhaitent que Israël et son peuple vivent enfin en paix ? D'ailleurs cela existe déjà sur "Facebook" ! Le dossier a pour nom "Nous sommes des juifs et des mulsulmans et nous nous aimons". La dernière fois que j'ai consulté ce site, il y avait plus de 6.500 membres. Comme quoi, de par le monde, il y a des personnes de tous horizons qui prônent le respect de la différence de l'autre."
Et ils discutent de quoi ces 6 500 membres, de "comme tié bô mon frère"?
Et si tu nous disais comment se passe les discussions sur le proche orient, car c´est la qu´on reconnait reellement ceux qui "respectent les autres", les uns et les autres doivent être la à se dire "oh, oui on est pour la paix, oh oui, il faut vivre ensemble, oh oui, nous avons le même prophete Abraham, oh oui viens à la maison boire le thé, mais je ne connais que trop ce genre, il suffit de gratter le vernis, pour voir apparaitre les failles.
Si tu fais parti de ces 6 500 membres, je peux faire l´experience aussitôt avec toi ici, tu verras toi même qu´à un moment ca va bloquer sec, du peace and love, tu vas passer direct au lance flamme.