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Israël : infos SociétéJérusalem: 2.000 juifs orthodoxes manifestent contre l'usine IntelQuelque 2.000 juifs ultra-orthodoxes ont manifesté samedi à Jérusalem devant une usine du numéro un mondial des microprocesseurs, l'Américain Intel, qu'ils accusent de vouloir opérer pendant le jour sacré du shabbat, a-t-on appris auprès de la police. Les manifestants ont chanté "shabbat, shabbat" et appelé la direction du groupe à respecter le jour de repos sacré de la religion juive, a dit à l'AFP le porte-parole de la police de Jérusalem, Shmuel Ben Ruby. 155 commentaires
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Se convertir, n'est pas un crime ! dites-vous ! Par Arnold Lagémi - cliquez ici
http://www.terredisrael.com/wordpress/?p=14576
David Cohen dit :
16 novembre 2009 à 6:16
Monsieur Lagémi,
Tout d’abord merci d’avoir bien voulu réagir à mon post sur la conversion.
Je décide de répondre malgré vos attaques personnelles car je trouve ce sujet passionnant et révélateur…
La défection au Judaïsme par la conversion est aujourd’hui un phénomène mineur. Je suis surpris que vous vous y attardiez alors que par exemple, celui de l’assimilation est d’une magnitude autrement plus importante.
Vous avez raison, le Christianisme s’est trop souvent montré criminel vis-à-vis des Juifs pendant l’histoire. Il n’empêche qu’aujourd’hui, ce n’est plus une religion qui prêche la haine ou au nom de laquelle on commet des meurtres… Le danger est évidemment ailleurs. Drôle de combat que le vôtre en 2009 !
Vous dîtes qu’un Juif qui décide de se convertir, trahit en quelque sorte, toute l’histoire de ses ancêtres. Eh bien je dis que ses ancêtres n’ont sûrement pas su lui apporter le cadre et les réponses dont il avait besoin. Pour moi, il est par conséquent totalement libéré de toute dette communautaire qui l’empêcherait de trouver l’épanouissement dont il a besoin. Changer de paroisse est une démarche personnelle qu’il est très difficile de juger. Je ne m’en réjouis pas mais je ne m’en émeus pas non plus dans le contexte que j’ai évoqué (phénomène mineur, religion de paix et d’amour, etc.)
Non, pour moi la seule question qui compte concernant la conversion est celle vers le Judaïsme. Vous n’avez pas élaboré sur ce point. Sans vouloir me répéter, les développements historiques de ce dernier siècle devraient nous voir revenir vers un Judaïsme prosélyte. Or malheureusement les rabbins font de la résistance. Quel messie pourrait aujourd’hui avoir une portée planétaire si l’on se contente d’étudier notre Torah, entre nous ?
J’essaie de comprendre ce qui nous sépare et je constate que votre réflexion repose sur quelques postulats de base :
1- Le passé et le présent se confondent
1492 (Isabelle la Catholique) et 2009 (Benoît VI), c’est du pareil au même.
2- La destiné du peuple passe avant la liberté individuelle
L’individu que je suis n’est que le résultat de ses ancêtres. Il doit donc se sacrifier pour la cause générale. Il n’y a surtout pas de place pour l’individualisme qui risquerait de remettre en cause la communauté.
3- Ce qui n’est pas juif est anti-juif
Il y a des ennemis partout. C’est un procédé commode pour décréter la loi martiale à tout bout de champ et obtenir l’obéissance aveugle des ouailles que l’on glorifiera « soldats de dieu ».
4- Il existe une dimension identitaire juive qui serait héréditaire
Ce « gène » virtuel ferait de nous des êtres à part, intrinsèquement et irrémédiablement rattachés à une Histoire collective. Pas d’échappatoire possible ! Pas de métissage possible !
Malheureusement, tous ces postulats, combinés, créent un système très fermé à tendance paranoïaque, rétrograde et fanatique. C’est le système par lequel vous interprétez le Monde.
Mes parents m’ont inculqué l’esprit critique comme valeur suprême, au-delà de tout système de pensée. Je ressens donc le devoir de condamner les dysfonctionnements que je peux constater au sein mon propre peuple (charité bien ordonnée commence par soi-même). Ceci dit, j’ai aussi été bercé dans une certaine idée du Judaïsme qui fait que j’aime mon peuple, que j’adhère à son histoire et que je suis prêt à le défendre contre toutes les injustices dont il pourrait être victime. Mais je ne me fourvoierai pas au nom de la « Raison d’Etat ».
Cordialement
Quelle différence y a-t-il entre un homme et une boîte de Whiskas ?
> > Dans la boîte de Whiskas, il y a du coeur et de la cervelle !
> >
Excellent texte que j'ai lu et bien aprécié par sa justesse et sa valeur d'exemplarité.
Kol Akavod Chère soeur
Toi ,Rolland 002 et ton fidèle acolyte Elie 10 ,méritez de paraître à la Une de la presse à caractère religieux.
Un conseil, et je te le dis pour ton bien, évites à l’avenir de te donner tant de mal en plaignant ou en blâmant ce qui t’entourent car ils ne partagent pas tes chères convictions religieuses.
Quand aux leçons du passé et aux victimes expiatoires,je ne saisi pas du tout le message que tu veux me faire passer. Sois plus claire et précise ta pensée dans tes vagues commentaires .
La société perverse ne verra pas le jour en terre sainte et les derniers résidus,auxquels tu m’assimilent d‘ailleurs ,seront vomis des entrailles du pays .
Pauvre diable,te voilà devenu prophète . Tes incantations suffisent à largement m’éclairer sur ton identité juive . En 2000 ans d’histoire ,je m’aperçois ,bien tristement, que demeurent encore des irréductibles fanatiques qui n’auront jamais compris grand-chose à l’histoire bien macabre que vécut le peuple juif .
C’est à cause d’imbéciles comme toi que le peuple souffre et a souffert.
je pense que tu veux parler du dernier texte que j'ai affiche claude ?
David Cohen dit :
16 novembre 2009 à 6:16
Monsieur Lagémi,
Excellent texte que j'ai lu et bien aprécié par sa justesse et sa valeur d'exemplarité.
Kol Akavod Chère soeur
Envoyé par Claude_023 - le Mardi 17 Novembre 2009 à 09:19
je suppose que tu veux parler du dernier texte que j'ai affiche claude ?
David Cohen dit :
16 novembre 2009 à 6:16
Monsieur Lagémi,
= je te presente mes excuses claude, j'ai valide trop vite et j'ai oublie de te remercier.
Tu n'as aucunement besoin de me remercier ,c'est tout naturel que j'en fasse l'éloge d'un membre sachant qu'il se tistingue par son apport exemplaire et personnel à tous les autres .
Quant aux membres qui semblent s’être accaparés le site et font preuve de peu de considérations pour les autres qui ne partagent pas leur opinion, sinon par des réflexions où l’on trouvent mêlées sournoisement , hypocrisie ,hilarité, peu de courtoisie, voire agressivité, je pense désormais que je les ignorerai.
Envoyé par Claude_023 - le Lundi 16 Novembre 2009 à 16:07
2)
C’est à cause d’imbéciles comme toi que le peuple souffre et a souffert.
Envoyé par Claude_023 - le Mardi 17 Novembre 2009 à 10:25
C´est plus du fanatisme la, Claude a atteint le fadatisme.
Le schisme judaïque des caraïtes eut pour prétexte une rivalité entre deux frères pour le poste d’exilarque* en 767. Adnan Ben Dawoud (David), à qui l’on avait préféré son jeune frère pour le poste, s’opposa dès lors aux rabbins en déclarant que seule la Loi écrite existait et que la Loi orale, qu’essayait de traduire et d’exprimer le Talmud*, était une invention. On appela cette nouvelle tendance les caraïtes, de la racine Q.R.A., que l’on retrouve dans "Coran" et qui signifie récitation et par extension écriture. C’était une tendance littéraliste qui eut un grand succès pendant deux siècles. Elle s’opposait à la tendance traditionaliste des rabbins et elle étayait d’une argumentation rationnelle rigoureuse toutes ses positions. Très florissant pendant deux siècles, le caraïsme fut combattu efficacement dans la première moitié du Xe siècle par le gaon de Soura, Saadiya Ben Yousouf. Ce dernier entreprit une véritable lutte idéologique et parvint, à travers une traduction de la Bible en arabe .et des travaux philosophiques dans la même langue (ultérieurement traduits en hébreu), à poser les bases théologiques du judaïsme talmudique. De ce moment, l’affaiblissement des caraïtes fut très rapide. Ils survécurent comme minorités et après de longues migrations constituèrent des communautés en Egypte, en Crimée et dans une moindre mesure en Pologne. Ceux de Crimée, au nombre d’environ 10 000 au XXe siècle, furent déportés et exterminés par les nazis et les survivants s’exilèrent en Israël pendant les années 1960. En Egypte, où ils étaient environ 5 000, ils vivaient au milieu des juifs et des musulmans, se distinguant par leur austérité et leur stricte observance. Ils fournirent au pays des hommes de talent dont un des derniers, un penseur qui aborda aussi bien le droit, la théologie que l’histoire, fut Mourad Farag Bey qui mourut en 1956. Comme les autres juifs, les caraïtes quittèrent l’Egypte après les conflits successifs avec Israël.
Il existe dans le monde de l’Islam une minorité d’origine judaïque tout à fait particulière, les Dönme, d’un mot turc qui signifie converti. Bien que n’ayant pas vécu dans l’Orient arabe mais dans le domaine balkanique de l’Empire ottoman, les Dönme méritent ici une mention. Tout commence au XVIIe siècle avec l’aventure d’un juif de Smyrne nommé Sabbatai Svi, qui se déclare Messie et réussit à convaincre d’innombrables juifs ottomans en qui il fait naître d’immenses espérances et une confiance aveugle dans sa mission. Inquiètes de cette agitation, les autorités turques se saisissent de Sabbatai Svi et le contraignent, sous peine de mort, à se convertir à l’islam. C’est ce qu’il fait, renonçant à son statut de Messie pour celui de fonctionnaire de l’administration ottomane dans laquelle il finira ses jours en 1678. Désappointés, la plupart des juifs qui avaient cru en lui renoncent à leurs espérances. Pourtant, un petit nombre, animé d’une foi aveugle en sa mission, l’imita dans sa conversion, constituant la communauté des Dönme. Ces Dönme vécurent principalement à Salonique au milieu d’une très importante communauté juive. Comme ils affectaient de pratiquer l’islam tout en demeurant fidèles à leurs convictions judaïques, l’ambiguïté de leur situation était encore plus grande que celle des autres juifs. On ne sut plus d’ailleurs, le temps passant et les situations évoluant, si tous demeurèrent vraiment fidèles au judaïsme. Tenant compte d’une telle réalité, ils sont aujourd’hui extrêmement difficiles à saisir, à identifier et encore plus à compter.