Plaidoyer pour mon Peuple - Michael
J’ai choisi de m’adresser à vous, ici, de Jérusalem, au centre du monde, pour parler à votre coeur, devant le Kotel, devant ce Mur tant chargé d’histoire et de sainteté qui n’a jamais été détruit parce que construit avec amour et volonté.

Ici le premier homme a été crée par Hachem, ici Abraham est arrivé avec son fils Itshak, ici notre Temple a été construit, et ici, il sera reconstruit pour l’éternité !

La Présence divine n’a jamais quitté cet endroit, c’est pour cela que le monde entier vient à Jérusalem. Et vous, Juifs de France, vous n’avez jamais quitté cet endroit parce qu’il est dans votre coeur au quotidien et que vous vous tournez vers Lui pour prier.

À cet endroit, aucun homme ne peut vous mentir, je ne serai pas le premier.

Je voudrais dire à mon peuple, à ma communauté, qu’il ne faut pas croire, en cette période d’élection du Grand Rabbin de France, qu’il y a deux peuples juifs de France : les Juifs pratiquants traditionalistes et les autres Juifs, les Juifs de Kippour ! Certainement pas !

Un Juif peut ne pas vivre dans les principes de la Torah mais la Torah vit en chaque Juif. Il n’y a qu’un seul peuple juif, comme il n’y a qu’une seule communauté juive de France, unie, fière et aimante.

Toute notre communauté est concernée par cette élection, et nous faisons confiance à nos rabbins et présidents qui écoutent la voix de notre peuple.

Cherchons à rassembler comme le fait de manière unique notre Grand Rabbin depuis de longues années.
Le monde entier est admiratif de la deuxième plus grande communauté juive en diaspora.
Alors oui, ce message, ce cri du coeur est un plaidoyer pour mon peuple. Notre peuple a confiance en son Grand Rabbin parce qu’il sait être le Grand Rabbin de chaque Juif de France et défend les valeurs de respect et de tolérance.

Monsieur le Grand Rabbin Sitruk, restez vous-même, cet homme affable, souriant, aimant et foncièrement bon !

Notre jeunesse juive extraordinaire, nos enfants, ont fait un bond de deux générations en quelques années.

Ils ont besoin d’écoute, pas de division, mais de choses simples de la vie que nos parents, nos grandsparents et nos arrière-grands-parents nous ont apprises par notre simple tradition.

Voilà ce que je voulais vous dire le jour où notre peuple fête son unité et sa liberté.
Pessa’h cacher vésaméa’h.

Michaël